Innover, c’est aussi savoir raccourcir les délais et appréhender la prise de risque
Pfizer innove depuis près de 175 ans1 et propose certaines des plus grandes découvertes de la médecine moderne, qu’il s’agisse de médicaments ou de vaccins. Face aux enjeux de santé publique de nos sociétés, notre mission est, plus que jamais, d’apporter des avancées thérapeutiques et technologiques le plus rapidement possible dans le respect des règles et de la sécurité. C’est pourquoi nous prenons des risques en investissant sur des projets et des technologies qui feront la différence en matière de traitement, de prévention ou d’accompagnement des patients.
Il faut savoir investir sur des champs qui ne sont pas traditionnels, alors même qu’il est possible de ne pas aboutir
Pfizer est une entreprise biopharmaceutique de pointe, qui s’est dotée de technologies pionnières : immunothérapie, thérapie génique, intelligence artificielle, et ARN messager (ARNm) pour répondre aux défis de santé mondiaux. Cela implique de prendre des risques sur le plan financier et scientifique. C’est un choix stratégique d’entreprise, car il faut savoir investir sur des champs qui ne sont pas traditionnels, alors même qu’il est possible de ne pas aboutir. C’est cette prise de risque et l’intégration de la culture de l’échec chez Pfizer qui permet les innovations de rupture.
Le développement du premier vaccin à technologie ARNm en un temps record
par Emmanuelle Blanc, Directrice Médical Vaccins
La pandémie de Covid-19, qui a saisi l’humanité de plein fouet début 2020, illustre cette prise de risque et le sens de l’urgence qui sont deux de nos spécificités. Pour apporter rapidement une réponse contribuant à endiguer cette pandémie, Pfizer a fait le choix d’investir massivement et de se donner les moyens financiers et humains de développer un vaccin basé sur la technologie de l’ARN messager (ARNm). La technologie n’était pas nouvelle, mais n’avait pas encore d’application clinique concrète. Ce vaccin a vu le jour en quelques mois grâce au partenariat avec BioNTech, initialement noué en 2018 pour mettre au point un nouveau vaccin contre la grippe.2
Ce projet a suivi un processus accéléré tout en respectant l’intégralité des étapes réglementaires d’évaluation de sécurité et d’efficacité nécessaires. « Tout cela, dans un dialogue permanent avec les États, les autorités réglementaires, et nos partenaires »3 :
BioNTech a en partie mené en parallèle du développement technologique, des phases d'étude clinique sur l'efficacité et la sécurité, gagnant ainsi du temps.
L’Agence européenne des Médicaments (European Medicine Agency, EMA) a évalué les données de l’étude en un processus continu. Elles ont donc été transmises au fur et à mesure à l’EMA pour évaluation et non seulement à l'issue de la collecte des données. Le processus d’autorisation de l’EMA a ainsi eu lieu en mode accéléré.
La prise de risque ne se limite pas à la recherche. Aucun vaccin au monde utilisant la technologie de l’ARN messager n’avait encore été approuvé ou autorisé et, de ce fait, n’avait jamais été fabriqué. La mobilisation de financements importants a eu lieu à chaque étape de développement du médicament afin de permettre une production à grande échelle et une distribution rapide.
En savoir plus sur les enjeux scientifiques des vaccins, consultez notre page dédiée.
Agilité et rapidité, deux clés de la lutte contre les maladies infectieuses
par Dr Bruno Valtier, Directeur Médical Maladies infectieuses, Covid et ARNm
Aujourd’hui, nous utilisons des technologies qui sont habituellement le domaine de compétences et d’excellence des start-ups, pour développer nos médicaments et nos vaccins de façon plus pertinente. Ce choix d’internaliser ces technologies nous donne la capacité de les exploiter de manière synergique pour obtenir, le plus rapidement possible, des solutions de rupture ultra-ciblées.
Compte tenu la transmissibilité des maladies infectieuses, il faut s’adapter en permanence, réorganiser les priorités, les équipes... C’est avec cette agilité que les équipes de recherche de Pfizer ont travaillé pour créer des traitements ciblés susceptibles d’aider les personnes qui contractent le virus dans le monde entier.
En savoir plus sur les enjeux scientifiques des maladies infectieuses, consultez notre page dédiée.
La science et les recherches de pointe pour raccourcir les délais d’accès aux traitements
par Franck Le Breguero, Pharmacien Responsable chez Pfizer France
L’innovation en santé est fortement corrélée à la phase de développement des essais cliniques, première étape de l’accès à un traitement innovant pour un patient en grande souffrance ou dont le pronostic vital est engagé. Réduire la durée de cette phase ou faciliter l’accès précoce est un enjeu pour proposer plus rapidement les innovations aux professionnels de santé et à leurs patients. Les dispositifs français et le numérique sont deux leviers utilisés par Pfizer.
La science, l’accès précoce et l’écoute du patient
En axant nos ambitions scientifiques essentiellement sur de nouvelles molécules chimiques ou biologiques, nous savons que les patients doivent pouvoir bénéficier de nos découvertes de manière très rapide. C’est ce que permettent les procédures d’accès précoce prévues dans la législation française, uniques au monde.
Pour accélérer le développement d’un médicament ou d’un vaccin, il faut maîtriser la science. Il faut aussi savoir entendre les besoins des patients pour bien le concevoir. Les associations de patients sont impliquées à toutes les étapes du cycle de vie des médicaments de Pfizer, et notamment dans la définition des protocoles des essais cliniques. Au niveau international, un Comité Patient revoit les protocoles et donne son avis sur la posologie, le niveau de douleur, etc.
En France, nous avons mis en place un comité d’orientation patient pour partager nos actualités et enjeux, et favoriser un travail collaboratif sur des sujets précis comme la recherche médicale.
L’intelligence artificielle et les outils digitaux
Il y a 10 ans, les scientifiques analysaient une goutte de sang comme un échantillon global. Aujourd’hui, les avancées en matière de technologies de laboratoire, comme le séquençage unicellulaire, permettent d’analyser chaque cellule de cette goutte de sang. Là où on collectait 20 000 points de données pour une goutte, on les collecte, aujourd’hui, pour chacune des milliers de cellule qui composent cette goutte. Cette explosion des données biologiques permet de gagner un temps précieux, et ouvre tout un immense champ de possibles sur le plan scientifique et thérapeutique. Surtout quand on sait que l’intelligence artificielle n’en est qu’à ses débuts.5
Pfizer utilise l’automatisation, l’intelligence artificielle et l’analyse prédictive pour différents projets et étapes de développement du médicament pour cibler plus rapidement les molécules potentiellement efficaces. Elles permettent d’analyser et de collecter une large quantité de données avec une plus grande précision, réduisant le risque d’erreurs et accélérant le processus de développement du médicament concerné.
Pfizer soutient également des innovations qui faciliteront le quotidien des patients, comme Klineo, la première solution permettant aux patients et aux professionnels de santé d’accéder facilement et rapidement à tous les essais cliniques.6
Sources :
1Données internes en date de novembre 2022
2« Pfizer et BioNTech collaborent pour développer un vaccin potentiel contre le covid-19 », communiqué de presse du 17/03/2020
3BioNTech, project Lightspeed, site internet de BioNTech
4Données internes en date d’août 2022
5Données internes en date de juillet 2022
6Données internes en date du 10/03/2022