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Innover pour combattre les maladies infectieuses graves ou résistantes

Les infections font partie des principales causes de mortalité par maladies transmissibles dans le monde.1 Parallèlement, la résistance aux antimicrobiens ne cesse de prendre de l’ampleur depuis les dernières décennies. Dans le monde, les bactéries multi-résistantes (BMR) sont responsables de plus de 700 000 décès chaque année.2 Précurseur avec la révolution des antibiotiques, depuis plus de 80 ans, Pfizer entreprend, découvre et innove dans le domaine des maladies infectieuses pour répondre à ce défi de santé publique.

Précurseur et engagé dans l’antibiothérapie depuis plus de 80 ans

Parmi les maladies infectieuses, les infections des voies respiratoires basses demeurent les maladies transmissibles qui font le plus de morts dans le monde, et se placent au 4e rang des principales causes de mortalité. Cependant le nombre de décès a considérablement diminué, passant de 3 millions en 2000 à 2,6 millions en 2019.1 

Depuis la pénicilline en 1940 jusqu’aux médicaments les plus récents qui ciblent des mécanismes spécifiques de résistance bactérienne, Pfizer continue d’innover en matière d’anti-infectieux, et met aujourd’hui plus de 80 anti-infectieux à disposition dans le monde, dont une vingtaine en France pour répondre aux besoins en constante évolution des patients et des professionnels qui les soignent. 

« L’ensemble de notre portefeuille de médicaments anti-infectieux permet de traiter les infections les plus graves, dont des infections dues à des bactéries à Gram- résistantes aux antibiotiques usuels et les infections fongiques invasives. Ils sont utilisés à l’hôpital pour la prise en charge de patients atteints de pathologies graves (pneumonies, infections compliquées de la peau et des tissus mous, infections intra-abdominales ou urinaires compliquées…). Sept d’entre eux sont également disponibles en médecine de ville, » déclare le Dr Bruno Valtier, Directeur Médical Maladies infectieuses, Covid et ARNm de Pfizer France. « En France, nos médicaments traitent 15 000 patients. Aujourd’hui, notre priorité est de développer de nouveaux traitements innovants pour protéger et prévenir des maladies infectieuses. » 

Mais la lutte contre les maladies infectieuses ne se mène pas seul et notre approche est collaborative. Nous mettons en œuvre des partenariats de R&D public-privé en infectiologie et des collaborations avec d’autres entreprises pharmaceutiques.

63,5 % des infections à bactéries multi-résistantes, en France, sont des infections associées aux soins.3 
1 patient hospitalisé sur 20 présente au moins une infection nosocomiale.3 
Les infections associées aux soins sont la 4e cause de décès la plus fréquente à l’hôpital.3 

L’approche de lutte contre les maladies infectieuses va au-delà de la médecine One Health

La résistance aux antimicrobiens a été identifiée par l’OMS comme l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement. La croissance du nombre de bactéries multi-résistantes (BMR) est fortement corrélée à la surconsommation et au mauvais usage des antibiotiques ainsi qu’au rejet d’antibiotiques dans l’environnement.4 

À l’horizon 2050, elle pourrait causer la mort de 10 millions de personnes par an.2 Chaque année en Europe, 33 000 décès sont liés à des bactéries multi-résistantes,dont 5 5003 à 5 6006 en France. 

« Pour faire face à l’enjeu sanitaire mondial que représente l’antibiorésistance, le modèle global de lutte contre les maladies infectieuses évolue : le traitement des infections acquises n’est pas le seul enjeu, » explique le Dr Bruno Valtier. « Pfizer s’inscrit pleinement dans cette vision de long terme dont l’objectif est, non seulement de rechercher de nouveaux antibiotiques, mais également de favoriser la prévention notamment la protection des nouveau-nés dès la grossesse, de renforcer le bon usage et l’utilisation raisonnée des traitements existants et de développer de nouvelles stratégies de prise en charge. » 

La prévention des risques infectieux liés à la chirurgie de prothèses ou encore à l’accouchement est une priorité de santé publique, les infections associées aux soins étant la 4e cause de décès la plus fréquente à l’hôpital. « Les antibiotiques sont curatifs, mais aussi préventifs. Et sans antibiotiques efficaces, il n’y a plus de médecine moderne. On ne peut pas poser de prothèses de hanches, faire de chirurgie viscérale, de réanimation néonatale ou de greffes sans donner un antibiotique pour prévenir et empêcher une infection, » indique le Dr Bruno Valtier. 

Pour Pfizer, la prise de risque, l’agilité et la rapidité sont au cœur de la lutte contre les maladies infectieuses 

Dans le contexte de la crise sanitaire mondiale liée à l’épidémie de covid-19, dès mars 2020, nos équipes de recherche ont travaillé sans relâche, s’appuyant sur leur expertise en matière de ciblage thérapeutique et de développement d’antiviraux, pour créer des traitements ciblés susceptibles d’aider les personnes qui contractent le virus dans le monde entier. 

« Pfizer a pris le risque d’investir environ un milliard de dollars dans la fabrication de son futur traitement oral covid-19 afin de le rendre disponible aussi rapidement que possible à ceux qui en ont besoin, » rappelle Bruno Valtier.

Parmi les signataires fondateurs de la Déclaration de Lutte contre la Résistance Microbienne en 20167 et l’un des principaux acteurs mondiaux des anti-infectieux, Pfizer maintient son engagement à développer des molécules et des vaccins innovants ainsi que des solutions qui vont au-delà des médicaments. 

Pfizer développe des anti-infectieux innovants pour combattre la résistance microbienne 

Pfizer explore en interne, ou par des investissements externes, de nouvelles voies thérapeutiques pour le développement de traitements innovants, notamment un inhibiteur des Beta Lactam/Beta Lactamase et un antifongique avec un nouveau mécanisme d’action ciblant les souches résistantes aux traitements standards ou rares.8

Nous développons également des traitements contre des maladies très rares comme l’anémie aplasique. 

Nous soutenons également des études sponsorisées par des investigateurs (ISR) :  

  • 2 sur l’étude des profils de résistance des Pseudomonas dans les infections en services de réanimation et dans la mucoviscidose 

  • 3 pour l’amélioration du diagnostic rapide dans les maladies fongiques invasives (fusarium et aspergillose) 

Pour plus d’informations sur les études cliniques en cours, vous pouvez consulter le site clinicaltrials.gov 

Pfizer France collabore avec les acteurs publics et privés en infectiologie 

Afin de mieux cibler et d’améliorer la stratégie thérapeutique dans les maladies infectieuses nous développons des collaborations avec de grands centres hospitaliers pour mieux identifier les risques de résistance des bactéries ou des champignons et faciliter la décision. Nous soutenons des initiatives de recherches menées par des institutions grâce au Fonds de dotation Pfizer Innovation France, comme l’Institut Pasteur et la Fondation Universitaire de Bordeaux.9 

En France, depuis 2008, nous avons financé une centaine de projets et investi dans le fond d’amorçage AURIGA IV Bioseeds dédié à la création et au développement de startups innovantes en infectiologie et en microbiologie.10 

Nous avons apporté notre contribution à l’effort national de recherche contre le covid-19 via des dons à l’Institut Pasteur et à la Fondation de France notamment. Via notre collaboration avec la Coalition Innovation Santé, nous soutenons la société Dianosic, pour le développement d’un coussin pour améliorer le confort des patients en réanimation, et avons noué un partenariat avec Semeia, pour le développement d’une application de télésurveillance des patients greffés pulmonaires, notamment des facteurs de rejet (y compris infections bactériennes et fongiques), dont le déploiement est en cours.10 

Études de vie réelle et engagement patients 

Nos études en vie réelle permettent de conforter le bon usage de nos médicaments dans la vie quotidienne des patients ou d’étudier des sujets de santé publique tel que la disparité d’accès aux soins. 

  • L’étude observationnelle prospective Ozavie permet d’étudier le bon usage d’un de nos antibiotiques en conditions réelles d’utilisation. 

  • Une étude basée sur l’analyse de la base de données SNDS vise à rechercher les causes de disparités d’accès aux soins en France dans les maladies bactériennes et fongiques sévères, et les facteurs de risques de ces infections.  

Nous avons mené une étude de web-listening, en collaboration un chercheur (Institut Pasteur), des cliniciens (SPILF), 2 associations de patients (HTAP, AFS [Association France Spondylarthrites]) et la Sorbonne (Chaire Sciences humaines et sociales), avec la startup Kap Cod, pour analyser les mentions émises par les internautes autour des échecs de l’antibiothérapie. L’objectif est de développer de la communication par les associations de patients pour les patients. 

Pour en savoir sur nos actions en France : 
https://www.pfizer.fr/aires-therapeutiques/maladies-infectieuses 

Sources : 

1Les 10 principales causes de mortalité. OMS ; 2020. Consulté le 23 mars 2022 
2Un nouveau rapport appelle à agir d’urgence pour éviter une crise due à la résistance aux antimicrobiens. Communiqué de presse. OMS ; 2019 – consulté le 23 mars 2022 et Pas le temps d’attendre : Assurer l'avenir contre les infections résistantes aux médicaments. Rapport au Secrétaire général des Nations unies. Groupe spécial de coordination inter-institutions des Nations Unies sur la résistance aux antimicrobiens (IACG). Avril 2019. pp. 1 et 5 
3Stratégie nationale 2022-2025 de prévention des infections et de l’antibiorésistance. Ministère des Solidarités et de la Santé. Février 2022. pp. 8, 11 
4Dix ennemis que l’OMS devra affronter cette année. OMS ; 2019. Consulté le 23 mars 2022 
5European Centre for Disease Prevention and Control. Antimicrobial resistance in the EU/EEA (EARS-Net) - Annual Epidemiological Report 2019. p.7. Stockholm: ECDC; 2020 
6Stemming the Superbug Tide: Just A Few Dollars More, OECD Health Policy Studies, Éditions OCDE, Paris, 2018. Focus France et extrait du rapport : Enrayer l’antibiorésistance en France. OCDE. 218 
7Declaration by the Pharmaceutical, Biotechnology and Diagnostics Industries on Combating Antimicrobial Resistance. January 2016. Last accessed March 2020. 
8Données internes en date du 28/04/2021 
9Données internes en date du 16/03/2022  
10Les Echos Capital France 

Publié le 11 janvier 2023 - PP-UNP-FRA-1048
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