Inventer les biothérapies du futur pour traiter les maladies chroniques inflammatoires
Les maladies inflammatoires et immunologiques chroniques sont des fléaux de santé publique. Qu’elles soient rhumatismales, intestinales ou dermatologiques, elles touchent des millions de Français. Les patients doivent apprendre à vivre avec des douleurs et des traitements à vie, un handicap physique ou social, voire des troubles anxio-dépressifs chroniques. Pionnier des biothérapies depuis plus de 20 ans, Pfizer capitalise sur sa connaissance et son expertise dans ce domaine pour développer de nouvelles thérapies.
20 ans d’expérience dans les maladies inflammatoires et immunologiques chroniques
Les maladies inflammatoires et immunologiques chroniques recouvrent un grand nombre de pathologies, affectant différents organes et systèmes. Les plus répandues sont les maladies inflammatoires rhumatismales, intestinales et dermatologiques. Elles surviennent souvent chez des patients jeunes et sont d’évolution progressive. Elles peuvent altérer considérablement la qualité de vie des personnes malades.
« Quand on sait que la polyarthrite rhumatoïde touche 200 000 personnes en France,1 la spondylarthrite ankylosante 180 000,2 les MICI 300 000,3 qu’un tiers des Français est atteint d’une maladie de peau, dont 2,5 millions de dermatite atopique,4 et qu’aujourd’hui, on ne guérit pas de ces maladies, on voit que les enjeux sont immenses pour tous les malades et leur entourage », explique le Dr Amine Saighi, Directeur Médical Médecine Interne et Inflammation & Immunologie chez Pfizer France.
C’est pour y répondre que Pfizer a été pionnier dans la découverte des biothérapies au service des maladies inflammatoires chroniques, rhumatismales et intestinales, il y a plus de 20 ans. « Nos recherches sur la compréhension des processus inflammatoires du système immunitaire ont permis de découvrir des mécanismes d’action innovants et de développer les premières biothérapies et des thérapies orales ciblées.5 Il est néanmoins essentiel de continuer à investir dans la R&D des maladie inflammatoires chroniques car le besoin médical reste important. »
Aujourd’hui, l’entreprise se concentre sur 3 domaines médicaux : les rhumatismes inflammatoires chroniques ([RIC], polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, arthrite juvénile idiopathique), la gastro-entérologie (rectocolite hémorragique [RCH], maladie de Crohn) et la dermatologie, et propose un portefeuille composé de biothérapies princeps et biosimilaires ainsi que de petites molécules (thérapies ciblées orales).
Notre engagement ne se limite pas à la mise au point de nouveaux traitements innovants. Nous partageons les nouvelles données scientifiques et médicales avec les professionnels de santé pour les accompagner et contribuer à améliorer le diagnostic et le parcours de soins des patients.3
30% des patients atteints de spondylarthrite ne répondent pas correctement aux anti-TNF alpha ; chez d’autres leur efficacité diminue progressivement.6
MICI : 10 à 20 % des patients restent réfractaires aux traitements.7
Un tiers des Français est touché par une maladie de peau, soit 16 millions de personnes, et 54% d’entre elles souffrent d’anxiété ou de dépression.4
Innovations de rupture et innovation incrémentale : notre prisme pour les patients atteints de maladies inflammatoires
Le diagnostic précoce des maladies inflammatoires et à médiation immunitaire est essentiel pour prévenir leur progression.8 Si l’utilisation de thérapies ciblées a été déterminante dans la prise en charge de ces maladies, le maintien de la rémission à long terme est difficile à atteindre et les guérisons inexistantes pour le moment, qu’il s’agisse de RIC9 ou de MICI.7 Et certaines maladies systémiques, comme le vitiligo, la pelade ou la maladie de Verneuil, n’ont toujours aucun traitement.
« Nous sommes convaincus qu’il est possible d’agir pour ralentir leur évolution et traiter les poussées, permettant ainsi aux patients d’avoir une qualité de vie améliorée “quasi normale” en période de rémission, et cherchons de nouvelles cibles pour attaquer les maladies sans solution. C’est pourquoi Pfizer investit massivement dans la R&D en immuno-inflammation », commente le Dr Amine Saighi.
Les équipes de R&D de Pfizer travaillent ainsi sur de nouvelles voies de signalisation ou mécanismes d’action, comme les TLR (Toll Like Receptor) explorés en gastro-entérologie, et étudient des combinaisons de thérapies avancées pour cibler plusieurs voies de signalisation dans le processus inflammatoire.
« En dermatologie, nous travaillons également au développement de nouvelles formes galéniques afin de permettre une meilleure observance des patients avec un impact positif sur leur qualité de vie. »
Les maladies inflammatoires chroniques, une priorité de recherche pour Pfizer
L’immunologie et l’inflammation représentent l’un des pipelines les plus prometteurs chez Pfizer.10
Nos projets de R&D en phases cliniques portent sur11 :
en rhumatologie, les RIC et le lupus
en gastro-entérologie, la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn
en dermatologie médicale, la dermatite atopique, le psoriasis, le vitiligo, la pelade et la maladie de Verneuil.
Pour plus d’informations sur les études cliniques en cours, vous pouvez consulter le site clinicaltrials.gov
Une recherche tournée vers les partenariats avec la communauté scientifique en France
Pfizer soutient des initiatives de divers partenaires scientifiques pour élargir le champ des recherches et être un acteur à part entière de la recherche dans le domaine des maladies inflammatoires chroniques.
Ainsi, Pfizer soutient l’étude « Active » du GETAID (Groupement d’Études Thérapeutiques des Affections Inflammatoires du Tube Digestif) qui évalue différentes stratégies thérapeutiques dans la prise en charge de la colite aigue grave, ou encore collabore avec la société Vedanta Biosciences,12 qui étudie la piste du microbiote intestinal, dont la perturbation serait associée dans la survenue des MICI.13
Pfizer a également établi des partenariats avec la Société Française de Rhumatologie ou l’AP-HP.
Pfizer accompagne les soignants et les patients au-delà des médicaments, en prenant en compte leur qualité de vie
Pfizer aide les professionnels de santé à échanger sur leur pratique et les innovations
« Les maladies inflammatoires chroniques peuvent toucher tout le corps et les maladies de peau peuvent être associées à des maladies rhumatologiques (rhumatisme psoriasique) ou à de l’asthme en cas de dermatite atopique, par exemple. Il faut favoriser le partage d’expériences et diffuser les savoirs pour que les patients puissent en bénéficier », illustre Amine Saighi, Directeur Médical Médecine Interne et Inflammation et Immunologie chez Pfizer France.
Pfizer partage les nouvelles données scientifiques et médicales avec les professionnels de santé pour les accompagner et contribuer à améliorer le diagnostic et le parcours de soins de leurs patients.14
Pfizer apporte son soutien aux patients et à leurs actions
Il existe peu d’associations de patients pour les maladies à médiation immunitaire et inflammatoires. Cependant, Pfizer a pour volonté d’impliquer les associations dans le design des études de vie réelle et de soutenir leurs actions.
« Mieux évaluer le nombre de patients atteints des maladies dermatologiques et leur retentissement est une de nos priorités actuelles » poursuit Amine Saighi. « Nous avons ainsi démarré une étude épidémiologique sur l’alopécie et le vitiligo et leur impact psycho-social pour le patient, ainsi qu’une étude sur l’impact de la dermatite atopique sur le conjoint du patient touché, dont les résultats devraient être disponibles prochainement ».
Le point de vue du patient est essentiel pour une bonne observance du traitement, car l’adhésion au traitement passe en grande partie par une décision partagée entre le médecin et le patient. « Nous travaillons actuellement sur un outil de décision partagée, dont l’objectif est d’instaurer une relation de confiance entre le patient et son médecin, et ce faisant réduire l’errance diagnostique. »
Études de vie réelle et innovation digitale
Au-delà des essais cliniques d’enregistrement, Pfizer a à cœur de générer des données de vie réelle
« Via les sociétés savantes ou en propre, nous menons des études observationnelles de suivi pour évaluer l’efficience clinique de nos molécules. Leur objectif est de suivre les patients au cours de leur traitement et d’avoir un état des lieux de leur prise en charge, pour contribuer à la faire progresser » poursuit Amine Saighi.
Parmi les études notables : ASPIR, MAGIC, iCARE, Pso Biotech et le premier registre des biosimilaires en France en 2015 (rhumato et gastro).
PsoBiotech, registre tripartite HAS/APHP/Pfizer, a permis d’élargir le remboursement d’une classe de biothérapie à tous les patients en échec aux immunosuppresseurs.10
Pfizer est notamment partenaire de DESIR, une cohorte nationale sur le Devenir des Spondylarthropathies Indifférenciées Récentes (10 ans de soutien, plus de 300 publications) pour identifier les facteurs prédictifs et de progression de cette pathologie.
Les données générées par les registres permettent d’enrichir les connaissances de la communauté scientifique, de contribuer à l’actualisation de la prise en charge et des recommandations, par exemple quant à l’impact d’un diagnostic plus précoce sur l’évolution de la maladie.
Le digital, aujourd’hui incontournable, est également intégré
Les essais de Pfizer peuvent également inclure des outils digitaux permettant de mesurer l’impact au quotidien des traitements pour le patient et de le rendre acteur de sa maladie et de la science. « Par exemple, nous utilisons dans une de nos études dans la dermatite atopique un bracelet connecté pour mesurer l’impact du grattage nocturne sur la qualité du sommeil des patients, et avons mis en place une veille des réseaux sociaux pour appréhender la perception des patients ayant une alopécie et mieux comprendre leur vécu. »
Sources :
1Site internet de l’Assurance Maladie - consulté le 17 mars 2022
2Site internet de l’Assurance Maladie - consulté le 17 mars 2022
3Élargir l’arsenal thérapeutique, Nadir Mammar, Grand Angle spécial MICI, 19 mai 2021 – PP-GIP-FRA-2419
4Livre Blanc Les défis de la dermatologie en France, SFD, 2018, pp. 15, 18-19, 33
5Innover pour les patients atteints de dermatoses inflammatoires chroniques, Jérôme Bancarel, Grand Angle, 1er décembre 2021 – PP-GIP-FRA-2533
6Spondyloarthrites. Des maux de dos exacerbés par le repos. Inserm, 2017 – consulté le 23 mars 2022
7La prise en charge des MICI progresse, Pr Guillaume Bouguen, Grand Angle spécial MICI, 19 mai 2021
8Polyarthrite rhumatoïde. Une maladie modèle pour la recherche sur l’inflammation chronique. Inserm, 2017. Consulté le 23 mars 2022
9Quels progrès dans la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde ? 100 questions. Leem. Consulté le 23 mars 2022
10Étayer l’expertise en immuno-inflammation, Nadir Mammar, Grand Angle spécial Rhumatologie, 13 décembre 2020 – PP-GIP-FRA-2247
11Données internes en date du 1er novembre 2022
12Données internes en date de janvier 2021
13Josephine Ni & al; Nat Rev Gastroenterol Hepatol. 2017 Oct;14(10):573-584
14Innover pour les patients atteints de dermatoses inflammatoires chroniques, Jérôme Bancarel, Grand Angle, 1er décembre 2021 – PP-GIP-FRA-2533