Pfizer : des innovations de rupture pour vaincre la maladie
Innover pour changer significativement la vie des patients dans 6 domaines thérapeutiques : l’oncologie, l’inflammation, les vaccins, les maladies rares, les maladies cardiovasculaires et métaboliques et les maladies infectieuses. Notre objectif ? Répondre aux enjeux de santé publique, dans le monde et en France. Entretien avec deux directeurs médicaux de Pfizer France, Amine Saighi et Jérôme Krulik.
Depuis sa création en 1849,1 Pfizer s’est appuyé sur le pouvoir de la science pour faire reculer ou vaincre la maladie. Qu’entendez-vous par là ?
Amine Saighi : Aujourd’hui, plus que jamais, face aux enjeux de santé publique auxquels nos sociétés sont confrontées, notre mission est d’apporter des avancées thérapeutiques et technologiques qui changent significativement la vie des patients. Pour cela, nous concentrons nos efforts sur des besoins médicaux non couverts. Nous centrons notre stratégie et nos priorités sur la science pour ouvrir de nouvelles voies de prévention et de traitement dans 6 aires thérapeutiques : l’oncologie, l’inflammation, les vaccins, les maladies rares, les maladies cardiovasculaires et métaboliques et les maladies infectieuses.
Vous dites vouloir changer la trajectoire et la vie des patients. Comment faites-vous ?
Jérôme Krulik : Pour mener à bien notre mission, nous capitalisons sur notre culture pionnière d’innovation. Elle fait partie de notre ADN. Pour cela, nous nous focalisons exclusivement sur la recherche d’innovations de rupture, qui doivent entraîner un changement de trajectoire et de vie pour les patients et leur pathologie : cibles thérapeutiques inédites, maladies avec un besoin médical non couvert ou très insuffisamment couvert.
Amine Saighi : C’est vrai. Petites molécules, thérapies ciblées, ARN messager… nous prenons des risques et investissons massivement sur des projets et des technologies de pointe qui feront la différence en matière de traitement, de prévention ou d’accompagnement des patients, pour donner naissance à des innovations de rupture.
L’histoire de Pfizer est jalonnée de grandes découvertes [LIEN INTERNE : page grand angle « Nos grandes découvertes »] qui ont fait avancer la science et la prise en charge des patients dans le monde.
Quelle est votre vision de l’innovation scientifique ?
Amine Saighi : Nous avons une vision pragmatique de la science : elle doit répondre à un besoin, servir aux patients et aux professionnels de santé qui les soignent. Cela passe notamment par la pertinence des choix scientifiques, l’abandon de projets insuffisamment prometteurs, la mise à disposition en accès précoce. Notre portefeuille de médicaments et vaccins disponibles, et notre R&D, contribuent à répondre aux défis sanitaires de la France. Nous avons ainsi participé aux réflexions sur les principaux Plans de santé publique depuis plusieurs années : Plans Cancer, Plan Maladies rares, Lutte contre l’antibiorésistance.
Découvrir et développer des solutions innovantes pionnières (‘first in class’ ) ne se fait pas seul et sans prendre de risque...
Jérôme Krulik : Absolument. Pfizer a développé un modèle de R&D partenarial, agile et inclusif, de « science ouverte ».
Nous renforçons ainsi les capacités d’innovation de nos sept centres de recherche médicale,2 en collaborant avec des équipes scientifiques d’excellence au niveau mondial et en France : chercheurs académiques, sociétés de biotechnologie, autres laboratoires pharmaceutiques, startups, organismes publics et privés3 (Inserm, Institut du Cerveau et de la Moelle, Institut de myologie, Unicancer, Medicen…). Nous prenons des risques assumés en investissant sur des technologies de pointe ou des domaines où peu d’acteurs vont, comme l’ARN messager.
Avec 25 lancements de médicaments innovants d’ici 2025, comment faites-vous pour atteindre cet objectif ?
Amine Saighi : Nous sommes effectivement dans une phase d’innovation thérapeutique particulièrement dynamique, favorisée par notre recentrage stratégique. Notre pipeline est aujourd’hui le plus riche de l’histoire de Pfizer, avec plus d’une centaine de molécules en développement.4 Nous avons une politique très sélective de nos candidats médicaments et vaccins, pour nous assurer qu’ils répondent à nos critères en termes d’innovation, qu’il s’agisse de nouvelles entités moléculaires ou de nouvelles cibles thérapeutiques, et pourront aboutir à un médicament ou à un vaccin.
Jérôme Krulik : Nous nous concentrons sur des médicaments hautement spécialisés, en mesure de changer en profondeur le traitement de plusieurs pathologies graves (cancers rares, troubles de la croissance ou de la coagulation, MICI, AVC, myopathie de Duchenne, etc.). Nous avons intégré à notre modèle et développons nous-mêmes les technologies pionnières génétiques et digitales, dont parlait Amine.
Pfizer a des équipes expertes dans le monde entier pour favoriser l’innovation. Qu’en est-il de la France ?
Amine Saighi : Ces équipes sont chargées d’identifier et mettre en place des partenariats uniques et innovants. Ce sont les équipes Emerging Science and Innovation et les Centres d’Innovation thérapeutique, au niveau international, et les équipes médicales et Alliances Stratégiques, en France.
Nous animons également une dynamique de recherche « made in France », ou « créé en France ». L’Hexagone est, en effet, un pilier stratégique du développement de nos essais cliniques en Europe. L’expertise des équipes françaises étant reconnue dans de nombreux domaines : maladies rares, oncologie, vaccins, infectiologie, thérapie génique, intelligence artificielle... nous avons à cœur de contribuer à la faire rayonner.
Le Fonds de dotation Pfizer Innovation France pour soutenir startups et biotechs
Créé par Pfizer France en 2017, le Fonds de dotation Pfizer Innovation France a pour objet d’organiser et de soutenir, en France et dans l’espace européen, toute action à caractère scientifique, éducatif, social ou sanitaire contribuant à mettre la recherche et l’innovation au service des patients. Il vise également à participer au rayonnement des connaissances scientifiques françaises à l’international. Le tout dans un but non lucratif et avec une finalité d’intérêt général. Il a distribué 5,8 millions de d’euros de dotation en 2020.5
Depuis 2020, Pfizer France est membre de Coalition Next, d’abord destinée à soutenir le système de soins face à la pandémie du covid-19, et aujourd’hui des initiatives favorisant la prise en charge ou le parcours de soins des patients.6
L’innovation incrémentale, indissociable de l’innovation de rupture
Quand on parle « innovation de rupture », on comprend bien qu’il s’agit d’un apport sans précédent dans la thérapeutique. Mais pour s’assurer qu’elles répondront toujours aux besoins et à l’expérience des patients, il sera parfois nécessaire de les améliorer au fil du temps, en proposant de nouvelles formes, par exemple.
Pour en savoir plus sur nos innovations à venir dans nos aires thérapeutiques.
Sources :
1Données internes en date du 4 novembre 2022
2Données internes en date du 4 novembre 2022
3« Notre contribution à la santé et à la société, Pfizer en France, rapport 2019 », page 10
4Données internes en date du 31 janvier 2023
5Données internes en date du 24 mars 2021
6Communiqué de presse Pfizer France, publié le 12/05/2020 – PP-ONC-FRA-1019