Prévenir et traiter les maladies dites « du mode de vie »
Souvent liées à nos modes de vie, les maladies cardiovasculaires et métaboliques sont des fléaux de santé publique, tant par leur prévalence, leur impact sur la qualité de vie des patients, leurs complications que par leur poids médico-économique. Elles sont d’autant plus redoutables qu’elles peuvent longtemps rester silencieuses jusqu’à la survenue d’un événement grave, tel qu’un accident vasculaire cérébral.
Pfizer s’appuie sur son expertise historique dans le domaine des maladies cardiovasculaires pour apporter de nouvelles réponses à ces pathologies.
50 ans d’expertise dans les maladies cardio-métaboliques
Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires et leurs complications sont la première cause de décès dans le monde. En France, plus de 15 millions de personnes sont prises en charge pour ces pathologies. Elles représentent la deuxième cause de mortalité après les cancers et la première chez les femmes, avec 140 000 décès attribuables chaque année.1
Hormis l’hérédité, l’âge et le sexe, ces maladies ont toutes en commun un certain nombre de facteurs de risque individuels dont la plupart sont modifiables : le tabagisme, la sédentarité, le surpoids, une mauvaise alimentation ou encore d’autres pathologies telles que l’hypertension artérielle, le diabète ou l’hypercholestérolémie.1
« Les maladies cardio-neurovasculaires et métaboliques sont de plus en plus prévalentes. Leur incidence augmente dans tous les pays du monde, bien que leur prise en charge s’améliore constamment dans les pays développés. Le tabagisme, la sédentarité et la mauvaise alimentation sont des causes essentielles de cette augmentation. » introduit le Dr Amine Saighi, Directeur Médical Médecine Interne et Inflammation & Immunologie de Pfizer France. « En tant qu’acteur majeur de santé publique, Pfizer a toujours été connu et reconnu dans le domaine de la cardiologie. Dès la fin des années 1990, nous avons mis à disposition des patients des traitements pour prendre en charge les dyslipidémies et l’hypertension artérielle.2 Aujourd’hui, nous nous focalisons sur la prévention et le traitement des complications d’autres maladies cardiovasculaires à fort besoin médical. »
Ainsi depuis 2007 au travers de son alliance avec Bristol Myers Squibb, Pfizer a bâti une véritable expertise dans la fibrillation atriale (ou fibrillation auriculaire, FA) et sa complication la plus redoutée, l’accident vasculaire cérébral (AVC) mais également dans la maladie thromboembolique veineuse (MTEV), qui recouvre deux pathologies distinctes, la phlébite et l’embolie pulmonaire.
Elle s’est aussi spécialisée dans les maladies rares comme l’amylose cardiaque.
Sur le versant métabolique, Pfizer est également engagé dans la recherche de nouveaux traitements contre la stéatose hépatique non alcoolique (NASH) avec fibrose hépatique, le diabète de type 2, l’obésité, la cachexie ou encore l’anorexie du sujet âgé.3
Notre ambition est d’améliorer la vie des patients, en développant de nouvelles innovations thérapeutiques pour mieux prévenir et traiter ces pathologies et leurs complications. En tant qu’acteur majeur de la santé dans le monde, notre mission est de répondre au mieux aux besoins des patients et des professionnels de santé, de proposer des moyens de prévention ainsi que d’améliorer et d’optimiser l’observance et les parcours de soin.
FA : 900 000 à 1,5 million de personnes atteintes de fibrillation atriale en France4 1 patient sur 3 de plus de 55 ans sera concerné par la FA au cours de sa vie. 5 fois plus de risque de faire un accident vasculaire cérébral en l’absence de traitement (AVC).5
MTEV : L’embolie pulmonaire est responsable chaque année en France de 12 000 décès mais également de 55 000 hospitalisations parmi les 130 000 attribuables à la maladie thromboembolique veineuse en général.6
Diabète : 4 millions de personnes soignées en France7, 1 million de malades qui s’ignorent.8
Obésité : 8 millions de personnes en France (17% de la population).9
NASH : environ 2,5 millions de personnes en France, dont 220 000 à un stade avancé.10
MIGRAINE : touche 20% de la population mondiale adulte, et concerne 3 femmes pour 1 homme.13
Répondre aux enjeux propres à chacune de ces maladies
« Dans les maladies cardio-métaboliques, Pfizer s’attache à fournir des solutions thérapeutiques efficaces aux patients mais également à mieux comprendre leur parcours de soins pour agir aux côtés des acteurs de terrain, au niveau national comme régional, » poursuit le Dr Amine Saighi. « La fibrillation atriale est le trouble du rythme le plus fréquent, elle reste pourtant méconnue et pourrait être dépistée plus tôt pour éviter des AVC.»
Une enquête récente11 montre, par exemple, que 61% des patients interrogés ne connaissaient pas le terme « fibrillation atriale » avant leur diagnostic, et qu’1 diagnostic sur 3 intervient à la suite d’un passage à l’hôpital pour une autre cause ou après un AVC. « Il faut sensibiliser davantage les professionnels de santé aux facteurs de risque associés à ce trouble du rythme cardiaque qui est fréquemment asymptomatique.12 C’est ce que nous nous attachons à faire ».
« Certains facteurs de risques associés doivent également être prise en compte » Certains patients présentent par exemple un risque accru de MTEV et justifient autant d’une prise en charge adaptée que d’études cliniques spécifiques.6 « Les patients souffrant de cancer sont cinq à sept fois plus à risque de développer une maladie thrombo-embolique veineuse. L’incidence de la MTEV est de 15 % à 20% chez ces patients et varie en fonction du stade, du type de cancer et des traitements anticancéreux utilisés » précise Amine Saighi.
Pfizer est également engagé dans la lutte contre la migraine, maladie neurologique chronique fréquente « Caractérisée par des crises récurrentes de céphalées, elle est très invalidante dès qu’elle est sévère et altère la qualité de vie. Elle peut tous nous affecter, mais elle touche particulièrement les femmes13 » indique Amine Saighi, « encore insuffisamment reconnue, la migraine est une maladie aux pistes thérapeutiques prometteuses : identification de gènes, études sur les signes précédant et suivant la crise, blocage de l’action du CGRP, un neuropeptide majeur impliqué dans la migraine… »
Une vision globale du patient pour mieux comprendre les spécificités des maladies cardio-métaboliques et de leurs complications
« Parmi les principaux enjeux dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et métaboliques se trouvent le traitement de la maladie elle-même, mais aussi la prévention et le dépistage des complications. Nous devons comprendre de façon très fine à quel moment elles surviennent, pourquoi, et comment les prévenir. » éclaire Amine Saighi. « C’est l’objectif que Pfizer s’est fixé pour améliorer le parcours de soin, la qualité de vie et la survie des patients qui en sont atteints. On ne va pas traiter une pathologie, mais plutôt prendre en charge le patient dans sa globalité. C’est là qu’est l’enjeu de Pfizer : améliorer la prise en charge des patients comorbides grâce au diagnostic et, surtout, au dépistage précoce de ces pathologies. »
On sait, par exemple, qu’un patient obèse développera potentiellement un diabète et, dans certains cas, une NASH. « Ce cumul de comorbidités a un poids considérable en santé publique. Les personnes atteintes de plusieurs maladies chroniques (diabète, NASH, HTA…) nécessitent une prise en charge spécifique. L’enjeu de prévention et de dépistage est très important » insiste-t-il.
Pfizer met la puissance de sa recherche au service des maladies cardio-métaboliques
Notre pipeline dans les maladies cardio-métaboliques est principalement centré sur des inhibiteurs et des antagonistes de voies de signalisation cellulaires impliquées dans des maladies comme l’obésité, le diabète, et la stéato-hépatite non alcoolique (NASH) ou encore des troubles de la nutrition (anorexie gériatrique et cachexie).
Ces molécules sont étudiées seules ou en association. Elles présentent ainsi de nouveaux mécanismes d’action pour lutter contre les facteurs de risque ou les comorbidités elles-mêmes.
Pour plus d’informations sur les études cliniques en cours, vous pouvez consultez le site de clinicaltrials.gov.
Pfizer France collabore avec toutes les parties prenantes pour dépister et traiter les maladies cardio-métaboliques et développer de nouvelles molécules de façon pluridisciplinaire
Pfizer, partenaire du corps médical et de toutes les parties prenantes, s’engage dans le dépistage primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires en soutenant des programmes pour faire avancer l’état des connaissances, et améliorer les soins courants et le pronostic des patients, tel que « Territoires en rythme » dans la fibrillation atriale.
La pluridisciplinarité est inscrite au cœur du développement des futurs traitements de Pfizer, une innovation pour faire face à la complexité des maladies ciblées. « Dans la NASH notamment, nos équipes médicales travaillent de façon inédite avec des groupes multidisciplinaires de cliniciens (hépatologues, endocrinologues, cardiologues) et des représentants de patients pour mieux cerner les enjeux, faciliter le diagnostic précoce, mieux définir le parcours de soins, améliorer l’observance et le contrôle de la maladie, » explique Amine Saighi. Et ainsi proposer des innovations mieux adaptées.
Nous collaborons avec des associations de patients et soutenons des actions régionales afin d’informer, de sensibiliser toutes les parties prenantes pour améliorer la prévention et le parcours de soins des patients atteints de maladies cardio-métaboliques.
Études de vie réelle et innovation digitale
L’intelligence artificielle (IA) quant à elle est mise à contribution dans l’amélioration du dépistage de la FA et de la prévention des AVC au travers du projet SIFNOS, en permettant, à terme, le développement d’un algorithme de détection du risque d’AVC lié à la FA.
Toujours dans le cadre de l’alliance internationale entre Bristol-Myers Squibb et Pfizer, l’innovation digitale est mise à profit pour informer le grand public (site « jecoutemoncoeur.fr »), accélérer le diagnostic et améliorer la prévention des AVC dans le cadre d’une prise en charge précoce (partenariat avec Fitbit2), permettre aux soignants de mieux accompagner leurs patients (programme ACO+), et réfléchir collectivement à de nouvelles solutions (hackathon digital « La FA n’attend pas »).
Sources :
1Maladies cardiovasculaires : Maladies cardio-neurovasculaires, Ministère des Solidarités et de la Santé, mis à jour le 2 juin 2022 • consulté en juin 2022
2Maladies cardiovasculaires : un savoir-faire historique, site internet Pfizer France - PP-GIP-FRA-1982
3Données internes en date du 1er novembre 2022
4Données 2016. HAS. Commission de la Transparence – Rapport d’évaluation des médicaments anticoagulants oraux. Février 2018. Page 100
5Camm AJ et al. Guidelines for the management of atrial fibrillation. European Heart Journal (2010) 31, 2369-2429
6Maladie thromboembolique veineuse, site internet Santé Publique France, consulté en juin 2022
7Diabète : Fiche Pathologie « Personnes prises en charge pour diabète en 2019 », Cnam/DSES/DEPP, mise à jour le 15/10/21
8IDF Diabetes Atlas, 10th Edition – Data by country – France 2000-2045, consulté en février 2022:
9Obésité : prévention et prise en charge. Ministère des Solidarités et de la Santé. Septembre 2019. Consulté en février 2022
10Données internes en date du 9 mars 2022
11Enquête IPSOS sur le parcours des patients qui vivent avec une FA. 2019
12Gabet A, Chatignoux E, Grave C, Béjot Y, Olié V. Épidémiologie de la fibrillation atriale en France. Incidence des patients nouvellement traités par un anticoagulant oral, évolutions temporelles et disparités territoriales. Bull Epidémiol Hebd. 2021;(5):72-81
13Site de la Société Française de Neurologie, consultée en septembre 2022