Né avec la révolution des antibiotiques, depuis plus de 75 ans Pfizer entreprend, découvre et innove dans le domaine des maladies infectieuses pour faire face aux besoins en constante évolution des patients et des professionnels de santé qui les soignent.
Une infection intervient lorsqu’un microbe pathogène (virus, bactérie, champignon, parasite) envahit son hôte, causant alors une maladie infectieuse (éruption cutanée, fatigue, nausées, fièvre, douleurs, toux, écoulement…).
Il s’agit d’un processus complexe, associant :
On distingue 4 types d’infections :
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’espérance de vie moyenne dans les pays développés ne dépassait pas 50 ans1. Les infections étaient fortement responsables de cette mortalité prématurée, en l’absence d’une hygiène sanitaire et alimentaire suffisante et de traitement anti-infectieux efficaces. Cette époque est notamment marquée par de grandes épidémies infectieuses qui ont décimé l’Europe (peste bubonique, cholera, tuberculose, grippes, etc.).
L’histoire de Pfizer a démarré avec ses travaux pionniers sur la fabrication de la pénicilline à l’échelle industrielle dans les années 1940. Depuis, Pfizer s’investit de manière active dans la recherche et le développement de médicaments innovants pour répondre aux besoins en constante évolution des patients et du corps médical.
En tant qu’acteur de la chaîne de soins, notre action est à la fois scientifique, pédagogique et politique. Nous travaillons aux côtés des acteurs publics et des professionnels de santé pour élaborer des politiques et des programmes éducatifs qui viennent répondre aux enjeux de ce domaine qui évoluent constamment.
Notre approche est collaborative : nous mettons en œuvre des partenariats public-privé en infectiologie et nous développons des programmes pour améliorer l'accès des patients à nos médicaments dans les pays émergents.
En France, nous mettons à disposition des patients 20 anti-infectieux dont certains répondent aux besoins médicaux non couverts les plus importants, par exemple le traitement des infections dues à des bactéries à Gram négatif résistantes aux traitements antibiotiques usuels et les infections fongiques invasives.
L’ensemble des médicaments anti-infectieux de notre portefeuille sont utilisés à l’hôpital pour la prise en charge de patients atteints de pathologies graves (pneumonies, infections compliquées de la peau et des tissus mous, infections intraabdominales ou urinaires compliquées …).
7 d’entre eux sont disponibles en médecine de ville
Environ 15 000 patients bénéficient aujourd’hui dans notre pays d’une prise en charge de leur pathologie par un traitement anti-infectieux Pfizer.
+ 75
Ans
d'expérience
20
Thérapies
à disposition des patients en France et plus de 80 dans le monde
15 000
Patients Traités
en France par un médicament anti-infectieux Pfizer
Vers un modèle de recherche résolument partenarial
Nous travaillons à l’amélioration continue de notre portefeuille de médicaments anti-infectieux pour proposer des solutions thérapeutiques efficaces et répondant aux défis actuels de la médecine contemporaine (antibiorésistance…).
Notre modèle de recherche est fondé sur l’innovation ouverte. Au niveau mondial, en plus de nos activités de recherche menées en propre, nous étudions en permanence les possibilités de partenariats qui permettrait d’élargir notre pipeline de R&D afin de nous assurer que nous répondons à l'évolution des besoins médicaux. Dans ce cadre, nous soutenons un très grand nombre de projets initiés par des équipes de recherche publique ou privée.
En France, depuis 2008, nous avons financé une centaine de projets et investi dans le fond d’amorçage AURIGA IV Bioseeds dédié à la création et au développement de startups innovantes en infectiologie et en microbiologie2.
Plus récemment, nous avons apporté notre contribution à l’effort national de recherche contre le covid19 via des dons d’un montant total de plus de 300 000 euros faits à l’Institut Pasteur et à la Fondation de France notamment.
Cette action a pris part à la mobilisation de Pfizer au niveau Global pour faire face à la crise sanitaire. Pour accélérer les avancées scientifiques au service de la lutte contre le COVID-19, nous avons screené et évalué des composés antiviraux présent dans notre portefeuille de molécules en développement (inhibiteurs de protéase) afin de réorienter nos efforts de recherche déjà engagés pour aller plus vite dans l’identification de solutions curatives ayant le potentiel de traiter les infections au COVID-19.
Une mobilisation solidaire
Pour lutter contre les risques sanitaires et épidémiques, nous sommes partenaires de plusieurs associations intervenant dans des pays faiblement développés ou en situation de conflit militaire. En France, nous sommes adhérents de l’association Tulipe qui vient en aide aux populations précarisées vivant en zone de conflits. Au niveau mondial, le Programme d’Accès aux Antimicrobiens lancé en 1998 a permis la distribution de plus de 600 millions de doses d’azithromycine à travers le monde dans le cadre de l’initiative internationale contre le Trachome (ITI).
L’antibiorésistance ou résistance aux antibiotiques consiste pour une bactérie à développer des mécanismes de défense qui lui permettent d’échapper à l’action de ces médicaments. Ce phénomène, qui rend les antibiotiques inefficaces, ne cesse de prendre de l’ampleur depuis les dernières décennies et a été identifié par l’OMS comme l’une des 10 plus grandes menaces pesant sur la santé humaine3.
Si les antibiotiques ont révolutionné la prise en charge des maladies infectieuses avec des bénéfices sans précédent sur l’allongement de l’espérance de vie des populations, leur efficacité est aujourd’hui menacée en raison de cette émergence et de la dissémination de résistances bactériennes partout dans le monde.
La croissance du nombre de bactéries multi-résistantes (BMR) est fortement corrélée à la surconsommation et au mauvais usage des antibiotiques (notamment en médecine vétérinaires), ainsi qu’au rejet d’antibiotiques dans l’environnement3.
Pourquoi faut-il agir ?
L’antibiorésistance remet en question la capacité pour les systèmes de santé à soigner et guérir les infections, même les plus courantes, que ce soit en médecine de ville ou à l’hôpital. La conséquence est qu’elle place de plus en plus de patients dans des situations d’impasse thérapeutique.
L’antibiorésistance est devenue une menace sanitaire majeure responsable d’une mortalité accrue, d’un allongement des durées d’hospitalisation, d’une hausse des coûts des services médicaux et d’une perte de productivité.
L’engagement de Pfizer, une action au niveau international et national
En 2016, Pfizer était l'un des signataires de la Déclaration pour la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, un appel mondial à l'action, élaboré et signé par plus de 100 entreprises et 13 associations professionnelles, encourageant une collaboration accrue entre les gouvernements et le secteur pharmaceutique pour faire face à l’antibiorésistance.
Dans le prolongement de cette Déclaration, en 2017, Pfizer et 12 partenaires du secteur ont dévoilé la « Feuille de route de l’industrie » qui présente quatre engagements clés :
Pfizer maintient son action en faveur de ces objectifs : https://pfe-pfizercom-prod.s3.amazonaws.com/AMR_Commitments_022619.pdf
En France, nous collaborons avec les autorités pour concevoir un modèle économique mieux adapté aux antibiotiques, qui faciliterait l’accès à l’innovation et permettrait de maintenir sur le marché des médicaments anciens mais toujours indispensables. A ce titre, depuis 2015, nous contribuons à différents groupes de travail ministériels dédiés à la question de la R&D au service de la maîtrise de l’antibiorésistance.
Nous travaillons également en lien avec d’autres parties prenantes, telle que les sociétés savantes, pour contribuer à la sensibilisation du grand public et à l’accompagnement des professionnels de santé.
Recommandations sur le bon usage des antibiotiques
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