Le cancer de la vessie se place au 8ème rang des tumeurs solides en France1. C’est notamment le 2ème cancer génito-urinaire le plus fréquent après celui de la prostate2. En 2018, 13 000 nouveaux cas ont été recensés en France, dont 81% d’hommes3. Généralement, l’âge moyen des personnes atteintes du cancer de la vessie est de 70 ans.
Le tabagisme constitue le principal facteur de risque du cancer de la vessie. Peu de personnes ont pourtant conscience de l'impact du tabagisme sur la vessie : si la « porte d’entrée » des carcinogènes du tabac dans l’organisme est le poumon, la « porte de sortie », ce sont les urines stockées dans la vessie. Parmi les autres facteurs de risque, mais beaucoup plus rares : une exposition professionnelle à certains agents chimiques ; un traitement antérieur par radiothérapie au niveau du bas-ventre ; une chimiothérapie à base de cyclophosphamide ; l’inflammation vésicale chronique liée à des infections urinaires répétées, la bilharziose (une maladie tropicale) et enfin certaines maladies génétiques prédisposant aux tumeurs des voies urinaires3.
Dans 80 % des cas, le premier symptôme d’un cancer de la vessie est la présence de sang visible dans les urines : découvrez l’affiche de sensibilisation au cancer de la vessie. Et, dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleurs en urinant, d’envies fréquentes d’uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos3.
Selon l’enquête Opinion Way réalisée pour l’Alliance Merck-Pfizer, 1 Français sur 4 ne connait pas au moins un des symptômes du cancer de la vessie. Cette étude a mis en lumière les méconnaissances sur ce cancer, et un certain nombre d’idées reçues qui ont la vie dure4. Aussi, si 13 % des Français se déclarent touchés de près ou de loin par le cancer de la vessie, seules 28 % disent savoir très bien de quel type de cancer il s’agit. Toujours d’après cette enquête, 60 % des Français pensent que les chances de guérison d’un cancer de la vessie sont élevées. La réalité sur la prise en charge de ce type de cancer est malheureusement plus sombre, notamment si des métastases se sont développées à distance de la vessie..
Pour en savoir plus, découvrez le communiqué de presse et l'infographie sur les résultats de cette enquête.
Le plus souvent, le cancer de la vessie se forme à partir des cellules de la muqueuse (épithélium urothélial). Il prend alors le nom de carcinome urothélial. 90 % des carcinomes urothéliaux sont des cancers de la vessie5. Dans 70 % à 80 % des cas, les cancers de la vessie sont diagnostiqués alors que la tumeur n’a pas encore envahi la couche de fibres musculaires qui entourent la vessie . De plus, les principaux risques d’une tumeur de la vessie non infiltrant le muscle (TVNIM) sont la récidive, qui survient dans environ 50 % des cas et la progression vers une tumeur de la vessie infiltrant le muscle (TVIM), dans près de 15 % des cas.
Déjà fortement impliqués dans la recherche de traitements anticancéreux, Merck et Pfizer ont noué une alliance stratégique en immuno-oncologique afin de faire front commun contre le cancer et apporter des solutions thérapeutiques répondant aux besoins des patients, notamment dans des cancers difficiles à traiter et pour lesquels il existe peu d’alternatives thérapeutiques. Cette Alliance s’investi notamment dans la prise en charge du cancer de la vessie avancée.
Au-delà des actions d’accompagnement mises en place par Pfizer à travers ses initiatives PactOnco (Personnalisation de l’Accompagnement du patient en Oncologie) et La Vie Autour, solution permettant de géolocaliser les associations proposant des soins en oncologie, l’Alliance Merck Pfizer s’est engagée pour faire mieux comprendre et reconnaitre les besoins des patients à travers le projet « Patients sans voix » à découvrir ici.
Elle soutient également l’association de patients Cancer Vessie France – les Zuros. Frédérick Merlier, son président en explique les missions et actions à travers ces 4 courtes vidéos :