CANCER DE LA PROSTATE : TABOUS ET NOUVEAUX ESPOIRS
Paris, le 14 octobre 2025 - Pour le mois de sensibilisation aux cancers masculins, Pfizer lance une campagne inédite avec Sherlock Holmes pour inciter les hommes à parler de leur maladie.
Novembre est le mois de sensibilisation aux cancers masculins. A cette occasion, Pfizer dévoile une campagne originale et émouvante : un nouveau chapitre de l’histoire de Sherlock Holmes, confronté cette fois-ci non pas à un criminel, mais à son diagnostic de cancer. Une manière inédite de briser les tabous et d’ouvrir notamment le dialogue sur le cancer de la prostate, cancer le plus fréquent chez les hommes1.
Selon un récent sondage Opinion Way mené pour Pfizer, 84 % des Français interrogés estiment que les cancers masculins restent un sujet tabou2 ; les hommes ayant encore des difficultés à en parler et étant souvent dans le déni. De même, 87 % estiment que les cancers masculins sont diagnostiqués plus tardivement, en raison d’une tendance des hommes à consulter moins régulièrement un médecin2.
Un cancer encore trop silencieux
Le cancer de la prostate représente en France la 3ème cause de décès1 par cancer chez les hommes. Près de 60 000 hommes ont été diagnostiqués en 20233. Dans 80 % des cas, le cancer est détecté à un stade localisé, limité à la prostate., Le taux de survie des patients est élevé lorsque la maladie est localisée1. Cependant, le diagnostic est souvent tardif, en raison de l’absence de symptômes visibles4, d’un suivi médical irrégulier et du tabou persistant autour de ce sujet chez les hommes.
L’étude Opinion Way-Pfizer révèle que le cancer demeure un sujet difficile à aborder, notamment chez les hommes2. 79 % des sondés estiment que les hommes éprouvent davantage de difficultés que les femmes à accepter la maladie2, renforçant l’idée d’un déni masculin. Dans ce contexte, l’entourage joue un rôle décisif : 83 % des Français interrogés soulignent que ce sont les femmes – conjointes, mères, amies – qui incitent les hommes à consulter un médecin2. Elles deviennent ainsi des actrices invisibles du dépistage, capables de briser le silence et d'aider les hommes à consulter plus précocement.
Le cancer de la prostate métastatique : mieux le comprendre pour mieux vivre avec
Parmi les formes de cancer de la prostate, on distingue le cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC). Il s’agit d’un stade avancé et évolutif de la maladie, caractérisé par une résistance au traitement hormonal visant à abaisser le taux de testostérone5 — une hormone qui stimule, dans ce cas, la prolifération des cellules cancéreuses prostatiques.
Quand la tumeur s’étend au-delà de la capsule prostatique pour atteindre d’autres organes, les nouvelles tumeurs qui se forment s’appellent des métastases6. Le CPRC est associé à une augmentation significative du risque de développer des métastases et du risque de mortalité par cancer5. Au moment où le cancer devient résistant à la castration, près de 84 % des patients présentent déjà des métastases. Parmi ceux qui n’en ont pas à ce stade, 33 % risquent d’en développer dans les deux années suivantes7. Ce stade de cancer peut évoluer et entraîner une mortalité rapide avec une survie globale moyenne de 16 à 18 mois8.
La compréhension des mécanismes de résistance est essentielle pour pouvoir retarder, voir inverser la progression de la maladie7. « Il n’y a pas qu’un seul cancer de la prostate. Identifier précisément le sous-type de cancer dont souffre un patient permet d’orienter les décisions médicales et d’adapter la prise en charge thérapeutique. », explique le docteur Luca MOLLO, vice-président et directeur médical de Pfizer en France. « Les progrès thérapeutiques transforment la prise en charge du cancer de la prostate notamment pour les patients atteints de CPRC métastatique, avec des traitements dont l'efficacité pour prolonger la survie des patients est désormais démontrée7».
Sherlock Holmes, une figure pour briser les idées reçues du cancer
Bien que les avancées médicales soient réelles dans la prise en charge du cancer métastatique, le cancer métastatique demeure largement méconnu, voire inconnu, et suscite encore l’inquiétude : 49 % des Français interrogés ne savent pas précisément ce qu’est un cancer métastatique, et 90 % l’associent à une issue fatale2. « Les nouveaux traitements – thérapies ciblées, immunothérapies – permettent à certains patients atteints d’un cancer métastatique de stabiliser leur maladie et de vivre plus longtemps. Associée aux soins de support non médicamenteux (soutien psychologique, nutrition, activité physique adaptée, etc.), la prise en charge du cancer métastatique offre la possibilité de maintenir une vie sociale et professionnelle active. C’est ce message qu’il faut aujourd’hui transmettre : un cancer métastatique n’est pas une fin immédiate, mais une maladie avec laquelle on peut apprendre à vivre », précise Luca MOLLO.
Pour changer le regard sur le cancer et inciter les hommes à consulter ou parler de leur maladie, Pfizer met en scène Sherlock Holmes dans un récit inédit : L’affaire de la blanchisserie fantôme ! Adaptée en français à la manière d’Arthur Conan Doyle par Thierry Saint-Joanis, président de la Société Sherlock Holmes de France, cette fiction confronte le célèbre détective à son propre diagnostic de cancer.
Téléchargeable sur https://www.pfizer.fr/sherlock, l’histoire est inspirée de témoignages de patients du monde entier. Elle met notamment l'accent sur les représentations sociales liées au cancer, la difficulté des hommes à évoquer leur santé, ou encore le rôle central des proches dans l’acceptation de la maladie.
Fidèle à lui-même, Holmes ne laisse pas toutefois la maladie dicter son histoire. Il incarne la résilience, la logique face à l’incompréhensible, la volonté de vivre, et nous tend la loupe pour regarder le cancer autrement : comme un chapitre, et non une fin. Une métaphore qui illustre aussi la nécessité d’observer, de comprendre et d’affronter les idées reçues face au cancer pour changer de regard sur les patients.
Informer et sensibiliser au cancer de la prostate : rendez-vous le 12 novembre avec l’association de patients CerHom !
En novembre, à l’occasion du mois de sensibilisation aux cancers masculins, Pfizer s’associe à l’association de patients CerHom pour faire vivre cette campagne lors d’un événement ouvert à tous, organisé le 12 novembre Place de la Bourse à Paris. Sherlock Holmes, le détective le plus connu du monde, aurait lui aussi pu être atteint d’un cancer de la prostate. Comment apprend-il la nouvelle ? Quelle aurait été sa vie ? Plongeons dans cette histoire au travers de saynètes jouées par des comédiens pour comprendre le vécu des patients. Des experts de la prise en charge du cancer et professionnels de santé seront aussi présents pour échanger avec les participants. Objectif : sensibiliser au cancer de la prostate, à son dépistage et sa prise en charge.
« Il est impératif de parler ouvertement des cancers masculins. Trop d’hommes hésitent encore à pousser la porte d’un médecin. Pourtant, détecté à temps, le cancer de la prostate peut être traité de manière efficace, de façon à obtenir les meilleures chances pour le patient. », explique Olivier JEROME, président de CerHom. « Les évolutions médicales sont porteuses d’espoir, mais elles ne peuvent porter leurs fruits que si les hommes franchissent le pas de la consultation et du dépistage ».
À propos de Pfizer en oncologie
Depuis plus de 20 ans, Pfizer transforme la prise en charge des cancers grâce à une innovation scientifique et thérapeutique, indissociable de l'évolution des parcours de soins. Cette dynamique repose sur une approche collaborative impliquant l'ensemble des acteurs : professionnels de santé, associations de patients, startups, et institutions. Pfizer concentre sa recherche contre le cancer sur 3 axes de ciblage des tumeurs : les inhibiteurs à petites molécules, les molécules bispécifiques, et les ADC (anticorps conjugués médicament). Aujourd’hui, nous mettons à disposition des patients plus d’une quinzaine de traitements anticancéreux et biosimilaires dans les cancers métastatiques du sein, du poumon, de la prostate et cancers du sang. Plus de 50 molécules (ou extensions d’indications) sont en cours de développement clinique, dont une vingtaine en phase III, pour répondre à des besoins non couverts, notamment dans les cancers du sein, du poumon, de la sphère urologique, les hémopathies malignes, les cancers gastro-intestinaux, de la tête et du cou, et le mélanome.
À propos de Pfizer
Chez Pfizer, nous nous appuyons sur la science et toutes nos ressources mondiales pour offrir aux patients des thérapies qui prolongent et améliorent considérablement leur vie. Nous recherchons la qualité, la sécurité et l’excellence dans la découverte, le développement et la production de nos médicaments et vaccins. Chaque jour, dans les pays développés comme dans les pays émergents, les collaborateurs de Pfizer sont engagés pour faire progresser le bien-être, la prévention et les traitements contre les maladies les plus graves de notre époque. En tant qu’entreprise biopharmaceutique innovante parmi les leaders mondiaux, nous collaborons avec les professionnels de santé, les gouvernements et les populations locales pour soutenir et élargir l’accès à des solutions de santé fiables et abordables partout dans le monde. Depuis plus de 175 ans, nous nous efforçons de faire la différence pour tous ceux qui comptent sur nous. Pour en savoir plus sur nos actualités, vous pouvez consulter notre page dédiée et nous suivre sur LinkedIn et YouTube.
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