Cancer : entre tabous et progrès médical. Et si la société avait un train de retard ?

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CANCER : ENTRE TABOUS ET PROGRÈS MÉDICAL. ET SI LA SOCIÉTÉ AVAIT UN TRAIN DE RETARD ?

Une campagne de sensibilisation inédite, portée par Sherlock Holmes, pour changer de regard sur le cancer

Selon un récent sondage OpinionWay mené pour Pfizer, 84 % Français interrogés considèrent que les cancers masculins sont encore tabous pour les hommes qui ont du mal à en parler et sont dans le déni¹.

52 % des sondés considèrent le cancer comme une « condamnation »¹ ; un chiffre qui grimpe à 90 % quand on parle de cancer métastatique¹.

90 % estiment que les cancers métastatiques sont trop peu abordés dans les campagnes de sensibilisation¹. D’ailleurs, seul 1 sondé sur 2 (49%) sait réellement ce qu’est un cancer métastatique¹.

Pour faire changer le regard de la société sur le cancer, Pfizer lance une campagne inédite mettant en scène le plus célèbre des détectives : Sherlock Holmes. Mais cette fois, il ne traque pas un criminel. Il affronte une réalité : le cancer.

Paris, le 25 juin 2025 - En France, environ 3,8 millions de personnes vivent avec le cancer². Demain, 1 femme sur 3 et 1 homme sur 2 se verront diagnostiquer d’un cancer avant l’âge de 85 ans³. Face à ce défi, la science avance, développe des traitements toujours plus ciblés, personnalisés, moins invasifs, et réinvente l'espoir. Vivre mieux, travailler et vieillir avec un cancer devient possible. Pour autant, un récent sondage OpinionWay réalisé pour Pfizer révèle un profond décalage entre la perception sociétale de la maladie et les avancées scientifiques. En témoigne ce chiffre : 81 % des Français interrogés déclarent vouloir être mieux informés pour changer leur regard sur le cancer¹.

Inspiré par le maître incontesté de la déduction et de l’abduction, Pfizer a imaginé et écrit un nouveau chapitre de l’histoire de Sherlock Holmes, grâce aux témoignages de personnes atteintes de cancer, et adapté en français à la manière d’Arthur Conan Doyle par Thierry Saint-Joanis, président de la Société Sherlock Holmes de France. Cette campagne de sensibilisation nous invite à changer de regard : aussi brutal soit-il, le cancer ne définit jamais toute la vie d’une personne.

« La science avance pour mieux comprendre et traiter le cancer. Mais pour que ces progrès soient vraiment utiles, ils doivent s’accompagner d’un changement de regard. Le cancer ne résume jamais une personne. En mobilisant une figure familière comme Sherlock Holmes, nous avons voulu déclencher une conversation sociétale : inviter chacun à voir les choses différemment et à dépasser les stéréotypes. Car affronter le cancer, c’est aussi affronter les idées reçues qui l’entourent. », explique le Dr Luca Mollo, vice-président et directeur médical France de Pfizer.

Le mot « Cancer » reste synonyme de « condamnation » pour un Français interrogé sur deux¹

Malgré une perception généralement positive des progrès médicaux (90 % des sondés estiment que l’espérance de vie des malades a augmenté)¹, le mot « cancer » est source d’angoisse. 64 % des Français interrogés affirment qu’il est difficile d’en parler dans la sphère personnelle ou professionnelle¹, et 52 % y voient encore une « condamnation »¹.

Ce regard pénalise non seulement les patients, mais aussi leurs proches et la société toute entière. Il empêche de voir que l’on peut aujourd’hui vivre, travailler, se projeter et vieillir avec un cancer, grâce à l’évolution des parcours de soins et des avancées thérapeutiques. Aujourd’hui, la diversité des dispositifs permet aux patients de mieux concilier traitement et vie quotidienne. Les soins de support (séances avec un psychologue, une nutritionniste, une assistante sociale) associés à l’éducation thérapeutique, à la pair-aidance et à l’adaptation des entreprises, peuvent permettre aux personnes atteintes d’un cancer de continuer à vivre en conservant leurs repères, leur équilibre et leur estime de soi malgré la maladie.

Cancer métastatique : un terme mal compris et trop souvent passé sous silence

Le mot « métastatique » effraie plus encore que le mot « cancer » lui-même pour 88 % des Français interrogés¹. 90 % l’associent à une condamnation¹, et seul un sondé sur deux sait ce qu’il signifie vraiment (49%)¹. Une invisibilisation qui pèse lourd sur les patients : 71 % des Français interrogés estiment que les personnes atteintes d’un cancer métastatique souffrent d’un sentiment d’invisibilité¹.

Ce constat alerte sur la nécessité de parler plus ouvertement du cancer métastatique en encourageant le dialogue, le soutien (y compris entre patients grâce à la pair-aidance) et des campagnes de sensibilisation plus inclusives. Il s’agit aussi de mieux expliquer les réalités du quotidien : certains patients peuvent s’ils le souhaitent, continuer à travailler, avoir une vie sociale active, etc.

Pourquoi les hommes ont-ils tant de mal à parler de leur santé ?

Les cancers masculins restent des sujets tus : 84 % des Français interrogés pensent que les hommes sont dans le déni face à la maladie¹. 87 % estiment que ces cancers sont détectés plus tardivement car les hommes consultent moins¹, et 83 % soulignent le rôle crucial des femmes dans le dépistage¹.

Le recours aux soins varie aussi beaucoup selon le sexe⁴. Les hommes vont moins souvent chez le médecin que les femmes, parfois au détriment de leur santé⁴. Un comportement bien souvent conditionné par les stéréotypes, et qui fragilise un peu plus leur santé. Les normes sociales de virilité, la peur de montrer une faiblesse ou d'abandonner un rôle actif, et l'absence de modèles masculins parlant ouvertement de leur cancer renforcent le silence autour de ces maladies. Ces freins culturels sont autant de leviers à déconstruire pour favoriser un diagnostic précoce et normaliser la parole sur la santé des hommes.

Les femmes, ces alliées invisibles du dépistage masculin

Dans 83 % des cas, les Français interrogés estiment que ce sont les femmes (conjointes, mères, amies) qui poussent les hommes à consulter, se faire dépister¹. Elles deviennent les actrices-clés de la prévention d’une maladie que leurs proches ont du mal à nommer. Ce rôle révèle un angle mort dans les politiques de sensibilisation : le sexe est une variable à prendre en compte lorsque l’on aborde le fait d’être concerné ou non face aux messages de santé⁵. Et le cancer demande un traitement particulier dans les messages de santé par sa complexité et ce qu’il véhicule⁵. De même, l’entourage joue un rôle fondamental ; il est essentiel de s’adresser aussi à la cellule sociale du patient (famille, amis, collègues) pour lever les freins à la consultation et au dépistage.

Une campagne de sensibilisation pour faire parler du cancer autrement : Sherlock Holmes face à l’énigme de la maladie

En écho aux résultats du sondage d’opinion sur la perception des Français face au cancer, Pfizer lance une campagne internationale inédite mettant en scène le plus célèbre des détectives, Sherlock Holmes, face au tabou du cancer. Un ennemi mortel qu’il ne pourra combattre seul. Le récit, intitulé « L’affaire de la blanchisserie fantôme » et téléchargeable sur pfizer.fr, est inspiré de témoignages de patients du monde entier et adapté en français à la manière d’Arthur Conan Doyle par Thierry Saint-Joanis, président de la Société Sherlock Holmes de France. Il met notamment l'accent sur les représentations sociales liées au cancer, la difficulté des hommes à évoquer leur santé, ou encore le rôle central des proches dans la dynamique de prise de conscience, du chemin vers le soin et de la capacité à envisager une vie avec la maladie. Cette nouvelle interroge aussi sur l'évolution collective et nécessaire de notre rapport à la maladie.

Et si Sherlock Holmes se retrouvait face à son énigme la plus redoutable ? En confrontant ce personnage lucide et pragmatique face à la maladie, Pfizer invite à changer de regard sur les personnes atteintes de cancer. Fidèle à lui-même, Holmes ne laisse toutefois pas la maladie dicter son histoire. Il incarne la résilience, la logique face à l’incompréhensible, la volonté de vivre, et nous tend la loupe pour regarder le cancer autrement : comme un chapitre, et non une fin.

Dans la lutte contre le cancer, Pfizer s'est fixé un cap ambitieux : doubler la survie des patients d’ici 2040. Pour y parvenir, l’innovation thérapeutique est essentielle mais elle ne suffit pas. Il faut aussi une société bienveillante qui écoute, qui comprend, qui accompagne chaque personne touchée par le cancer. Cela passe par une meilleure information, des représentations plus juste de la maladie, des soins personnalisés plus ciblés, moins lourds, et un environnement qui favorise le retour à l’emploi, le maintien du lien social, ainsi qu’un accès élargi aux soins de support pour tous les patients.

C’est tout l’enjeu de cette campagne : changer le regard, c’est déjà changer la vie !

À propos de Pfizer en oncologie

Depuis plus de 20 ans, Pfizer transforme la prise en charge des cancers grâce à une innovation scientifique et thérapeutique, indissociable de l'évolution des parcours de soins. Cette dynamique repose sur une approche collaborative impliquant l'ensemble des acteurs : professionnels de santé, associations de patients, startups, et institutions. Pfizer concentre sa recherche contre le cancer sur 3 axes de ciblage des tumeurs : les inhibiteurs à petites molécules, les molécules bispécifiques, et les ADC (anticorps conjugués médicament). Aujourd’hui, nous mettons à disposition des patients plus d’une quinzaine de traitements anticancéreux et biosimilaires dans les cancers métastatiques du sein, du poumon, de la prostate et cancers du sang. Plus de 50 molécules (ou extensions d’indications) sont en cours de développement clinique, dont une vingtaine en phase III, pour répondre à des besoins non couverts, notamment dans les cancers du sein, du poumon, de la sphère urologique, les hémopathies malignes, les cancers gastro-intestinaux, de la tête et du cou, et le mélanome.

À propos de Pfizer

Chez Pfizer, nous nous appuyons sur la science et toutes nos ressources mondiales pour offrir aux patients des thérapies qui prolongent et améliorent considérablement leur vie. Nous recherchons la qualité, la sécurité et l’excellence dans la découverte, le développement et la production de nos médicaments et vaccins. Chaque jour, dans les pays développés comme dans les pays émergents, les collaborateurs de Pfizer sont engagés pour faire progresser le bien-être, la prévention et les traitements contre les maladies les plus graves de notre époque. En tant qu’entreprise biopharmaceutique innovante parmi les leaders mondiaux, nous collaborons avec les professionnels de santé, les gouvernements et les populations locales pour soutenir et élargir l’accès à des solutions de santé fiables et abordables partout dans le monde. Depuis plus de 175 ans, nous nous efforçons de faire la différence pour tous ceux qui comptent sur nous.

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Domitille Depuiset

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Manon Torgue
[email protected]
06 59 51 85 98

Sources

Sondage OpinionWay pour Pfizer « Quelles connaissances et perceptions ont les Français du cancer ? » 1014 personnes interrogées représentatives de la population française en mai 2025.

INCa 2018 « Données globale d’épidémiologie des cancers »

La Ligue contre le cancer « L’essentiel 2022 »

INSEE « Femmes et hommes, l’égalité en question » Édition 2022

Joelle Kivits, et al. L'appropriation de l'information médiatique au sujet de la prévention et du dépistage des cancers

Publié le 25 juin 2025 - PP-UNP-FRA-4801

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