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AccueilActusCommuniqués de presse2020 - Pfizer et biontech sélectionnent le candidat-vaccin à arnm contre la covid-19 et démarrent leur étude clinique mondiale de phase 2/3DÉCROCHAGE EN SANTÉ CHEZ LES JEUNES
COMMENT ACCOMPAGNER LA GÉNÉRATION Z (15 - 25 ANS) DANS LEUR RESPONSABILISATION VIS-À-VIS DE LEUR SANTÉ ?

En juin 2020, à la fin de la première vague du Covid-19, 59% des 18-24 ans déclaraient que la santé constituait pour eux un sujet de préoccupation1 et qu’ils souhaitaient davantage d’informations sur la prévention. Plus que jamais, la crise sanitaire actuelle aura mis le sujet de la prévention sur le devant de la scène avec l’application de mesures barrières pour tous : port du masque ou encore distanciation sociale. Le COVID-19 va-t-il permettre à long terme d’influer sur le décrochage en santé chez les jeunes ?

La transition vers l’âge adulte est une période durant laquelle l’envie de liberté, la socialisation ou encore les prises de risques priment sur tout le reste. Le suivi régulier de la santé est trop souvent relégué au second plan tant par les jeunes eux-mêmes que par leurs parents ou leurs professionnels de santé référents, au profit d’autres sujets de santé (sexualité, addiction…). Aujourd’hui plus encore, il devient nécessaire de réussir à positionner la santé au quotidien comme une priorité pour les jeunes. Pour leur permettre de vivre plus longtemps en bonne santé mais également pour protéger leurs proches.

Pfizer France, acteur engagé de la prévention santé à tous les âges de la vie, a souhaité lancer une réflexion sur ce sujet autour d’acteurs de terrain afin d’identifier des actions de nature à mieux sensibiliser les jeunes et les mobiliser sur le suivi régulier de leur santé.

Génération z : qui sont-ils ?2

Dans son poème Roman, Arthur Rimbaud écrivait « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans… », c’est une vérité qui n’évolue pas avec les époques. Pour Monique Dagnaud, sociologue, directrice de recherche au CNRS et spécialiste des relations entre générations et des pratiques culturelles : « Les conduites à risque sont fréquentes en raison de la pulsion de vitalité propre à cet âge-là, du malaise identitaire et parfois aussi du manque de maturité. Les adolescents sont tentés de s’infliger des épreuves violentes ou transgressives pour se sentir exister, de défier leurs limites. C’est ce qui, dans les sociétés modernes, marque souvent le passage à l’âge adulte ».

Les jeunes d’aujourd’hui, ceux de la génération Z, sont tout comme leurs prédécesseurs habités par ces mêmes pulsions. Ils consomment, toutefois moins d’alcool et de drogues que leurs aînés au même âge. C’est également une génération plus solitaire bien qu’en interaction constante avec le monde à travers les réseaux sociaux. Plus pessimistes sur l’avenir, ils évoluent dans un monde traversé de bouleversements qui impactent leur quotidien : crises économiques, terrorisme, crises sanitaires, etc.

La crise sanitaire du COVID-19 a fait brusquement entrer le sujet de la santé dans la vie de la génération Z. Du jour au lendemain, ils ont été confrontés à un virus qui, au départ, ne semblait pas les atteindre et, de fait, certains ne sont pas sentis directement concernés. Pointés du doigt dans les médias et accusés d’accélérer la diffusion du virus et de ne pas respecter les mesures de prévention, une partie des jeunes s’est pourtant mobilisée pour protéger son cercle familial ou encore pour aider des personnes âgées. Pourtant, ils ont, eux aussi, été affectés durant cette période, par des troubles tels que l’angoisse, la diminution de leur sommeil, et pour certains d’entre eux la peur d’un ébranlement de leur santé mentale, et/ou une augmentation de pratiques addictives3. Un sondage récent montre que les 18-24 ans sont plus favorables (76%) que les 25-34 (68%) ans à la limitation de leurs libertés pour lutter contre la pandémie4.

Enfin, selon Monique Dagnaud « Des tendances observées en filigrane avant la crise sanitaire sont destinées à s’accentuer : dépendance à l’égard de la famille, inclination à la solitude et entraves pour se projeter vers l’avenir. Les conséquences pour le moral des jeunes et leur bien-être physique sont donc à redouter ».

Les jeunes et leur santé : une histoire de désamour

Entre 15 et 25 ans, la santé n’est pas une priorité et les Français de cet âge se déclarent à 95% en bonne santé5. L’âge est, bien entendu, un facteur non négligeable dans le désintérêt que les jeunes portent à leur santé. Un fort sentiment d’invincibilité caractérise l’adolescence, la maladie et la vulnérabilité sont distantes et c’est ce que la crise sanitaire récente a révélé. Mais, l’âge seul peut-il suffire à expliquer ce décrochage en santé ? Plusieurs autres freins viennent apporter des compléments d’explication.

Au sein de la cellule familiale

L’environnement familial contribue à la perception que l’on se fait du monde qui nous entoure. « C’est au sein de la famille que l’on forge ses premières opinions sur l’importance du suivi médical, du bien-être, de notre mode de nutrition et même de certains médicaments, comme les vaccins par exemple. » explique Monique Dagnaud. C’est toujours dans le cadre de la famille que l’on va développer une confiance plus ou moins importante dans les informations provenant d’institutions ou de médias sur le sujet de la santé. De fait, de fortes disparités vont exister selon la famille dans laquelle on grandit. Par ailleurs, le suivi de santé s’effectue en premier lieu à la maison. Jusqu’au départ du domicile familial, qui se fait de plus en plus tardivement, le suivi régulier de la santé est réalisé par ou avec l’adulte responsable, de la prise de RDV au suivi du calendrier vaccinal. Point-clé, lorsque l’on sait qu’en 2013, 46% des jeunes Français de 18-24 ans vivaient chez leurs parents et que ce chiffre continue d’augmenter6.

La famille par son rôle et son influence dans la construction d’une personne est le premier cercle au sein duquel la transmission doit s’effectuer. Monique Dagnaud rappelle qu’il « existe des rites de transition dans lesquels les parents s’impliquent lorsque l’on passe à l’âge adulte mais que la santé n’y a que rarement sa place. Dans ce domaine du rapport au corps, à la vie affective ou sexuelle, les parents, avec un souci de respecter l’autonomie de leur adolescent, et aussi parce que souvent ils n’ont qu’une connaissance floue de sa vie intime, hésitent à être intrusifs ou indiscrets ». En effet, les parents vont se focaliser sur les prises de risque liées à l’âge (1er joint, 1ère soirée alcoolisée, 1ère relation sexuelle) et avoir un discours de prévention et de responsabilisation avec l’adolescent. En revanche, il n’y a pas de transmission de la prise en charge en santé pour l’obtention de la première carte Vitale ou d’autonomisation quant à son carnet de santé ou vaccination.

Léa Moukanas, 21 ans, a fondé l’association Aïda, qui permet à des jeunes hospitalisés de recevoir de la visite d’autres jeunes, à 15 ans suite au décès de sa grand-mère d’une leucémie. En se rendant à l’hôpital, elle s’est rendue compte que des jeunes de son âge étaient touchés par la même maladie que sa grand-mère et a souhaité s’engager pour les aider. Elle se rappelle de son désarroi quand elle a réalisé que des enfants, du même âge qu’elle, pouvaient être malades. « Le fait d’avoir un membre de son entourage direct malade influe sur le rapport que l’on a vis-à-vis de sa santé. Les jeunes ont finalement très peu de connaissances sur certaines maladies s’ils n’y ont pas directement été confrontés. Lors des sessions d’induction des nouveaux bénévoles à l’association, nous voyons parfois des personnes qui pensent que le cancer est une maladie contagieuse. Il y a un réel besoin d’accompagnement et d’information en santé et les jeunes ne connaissent aucune structure vers laquelle s’adresser s’ils ont une question ».

Dans son environnement quotidien

Le système scolaire arrive comme un relais dans l’apport d’informations de santé pour les jeunes. C’est également un lieu où l’information de santé et un suivi, dans une certaine mesure, sont accessibles. Les encadrants (enseignants, personnel soignant scolaire) jouent un rôle de conseil mais fournissent également des informations scientifiques de qualité aux jeunes, pour autant qu’ils en fassent la demande. Cela demande donc une démarche proactive de la part des adolescents. Par ailleurs, l’essentiel de la documentation à disposition dans les lycées et universités traitent de la prévention des conduites à risque (sexualité, alcool, drogues, détresse psychologique) et non du suivi régulier de la santé pour lequel peu de ressources sont mises à disposition en milieu scolaire.

Le décrochage des jeunes en santé est un phénomène que Vincent Persuanne, président de la fédération des Espaces Santé Jeunes, observe au quotidien sur le terrain : « Le plus souvent, les jeunes arrivent chez nous parce qu’ils en ont entendu parler par un de leurs camarades. La place donnée à la santé dans leur quotidien est très restreinte. Ils ne vont chez le dentiste, par exemple, que lorsqu’ils ont mal. Aucun suivi régulier n’est effectué » explique-t-il. Au sein de ces espaces, des professionnels de santé offrent un accompagnement anonyme et gratuit aux jeunes de 12 à 25 ans.

Ce dernier point est d’ailleurs appuyé par Marion Mathieu qui, au sein de l’association Tous Chercheurs, intervient auprès d’adolescents atteints de maladies chroniques pour les former et les responsabiliser au suivi de leur santé : « Certains d’entre eux, bien qu’atteints de pathologies lourdes, décrochent dans le suivi de leur traitement lorsqu’ils entament la bascule à l’âge adulte alors qu’ils doivent justement apprendre à prendre soin d’eux seuls. On constate un refus d’accepter les contraintes liées à la maladie au profit du sentiment d’appartenance à un groupe où les autres ne sont pas malades ».
Face à ces freins, il apparaît que la responsabilisation des adolescents et jeunes adultes au suivi régulier de leur santé est une nécessité, et ce, qu’ils soient directement confrontés à la maladie ou non. Encore plus en ce moment où nous traversons une crise sanitaire sans précédent, comment accompagner cette génération à prendre sa santé en main ?

Une Mobilisation Qui Doit Être L’affaire De Tous

À travers l’accès à une information pensée pour les jeunes…

Au sein de son association, Léa Moukanas a pu constater une forte volonté d’engagement de la part des jeunes qu’elle côtoie, elle-même ayant fondé sa structure pour répondre à ce même besoin. Elle explique que « 80% des jeunes qui se rendent à l’association le font par désir de s’impliquer et non pas pour un attrait particulier pour la santé. Je fais partie d’une génération qui sait se mobiliser pour des causes qui les interpellent. Pour que l’on se mobilise pour notre santé et celle des autres, il faut que des informations sur ce sujet nous parviennent. »

Pour Vincent Persuanne, « la recommandation par les pairs est le mode de communication le plus efficace. Nous le voyons au quotidien, c’est ce qui oriente le plus grand nombre de personnes vers les structures existantes. Face à la faible notoriété des solutions disponibles, les pairs sont ceux vers qui les jeunes se tournent en priorité. ».

L’accès à la juste information est un enjeu majeur à une époque où celle-ci est instantanée et que les destinataires ne sont pas toujours aptes à discerner le vrai du faux dans ce qui leur est proposé. 61% des moins de 35 ans s’informent sur Internet7« Il est capital de donner accès aux plus jeunes à une information scientifique de qualité. Cela pour qu’ils puissent faire preuve de discernement dans les informations qu’ils consomment dès le plus jeune âge » complète Marion Mathieu de Tous Chercheurs. Cette information devra être dans un format adapté, avec des messages simples mais surtout disponibles sur les canaux où ils vont chercher de l’information (réseaux sociaux). « Le combat à mener est désormais aussi culturel et éducatif. Il doit s’atteler à diffuser la culture scientifique et médicale à toute la société dès le plus jeune âge, comme le font déjà de nombreuses associations dont les actions doivent être soutenues et multipliées. C’est en sensibilisant les jeunes à la méthode scientifique et à l’esprit critique que la science trouve sa raison d’être, et que la médecine peut progresser et perdurer sur des bases solides, car forgées par le jugement rationnel de chacun », souligne David Lepoittevin.

L’information peut également passer par une autre approche de transmission de l’information en milieu éducatif. Il peut s’agir d’ateliers collaboratifs pour travailler sur des sujets de santé ou encore la rencontre avec des formateurs proches d’eux en âge et maîtrisant leurs codes pour que l’identification soit plus forte.

Cet accès à l’information se fait aussi par une accessibilité facilitée et une visibilité renforcée de l’ensemble des structures existantes. Vincent Persuanne lance un appel pour « des actions coordonnées entre les différents acteurs en contact avec les jeunes afin d’augmenter la visibilité des projets existants visant à les informer sur leur santé, tant gouvernementaux qu’associatifs pour que les jeunes puissent y accéder ».

…Et la mobilisation d’autres acteurs de santé  

« La prévention en santé est l’affaire de tous y compris celui des entreprises de santé, comme Pfizer, qui s’engagent déjà auprès des professionnels de santé dans l’amélioration du suivi de la santé de tous et des jeunes en particulier. Nous allons également là où il est possible de faire plus grâce à notre expertise et nos moyens. C’est par exemple le cas de Prevent 2 Care Lab, programme lancé par la Fondation Ramsay Santé avec l’incubateur INCO, que nous soutenons depuis 2019 afin d’ accompagner startups et associations dans leurs actions de prévention en santé chez les jeunes ; - l’association Tous Chercheurs en a d’ailleurs fait partie » conclut David Lepoittevin, directeur de la division vaccins chez Pfizer France.

En résumé, engager les jeunes sur le suivi régulier de leur santé pourrait passer par :

•  Les former et les éduquer pour les rendre acteurs de leur santé, entourés de chercheurs et scientifiques. L’accès à une éducation à la science et à la santé est ce qui leur donnera les outils pour décrypter l’information qu’ils rencontrent et en avoir une lecture éclairée
•   Favoriser l’information de pair à pair, avec l’aide d’un expert, ou lors d’ateliers dans les structures scolaires et en dehors, où les jeunes seraient responsabilisés dans leurs échanges, tout en étant guidés par un référent
•  Interpeller les acteurs institutionnels pour dynamiser les structures relais sur le terrain : compter sur les experts, miser sur le médico-social pour éduquer, prévenir et transmettre l’information, développer des lieux comme les Espaces Santé Jeunes, Maisons des Adolescents et les autres…
•  Revaloriser la place du professionnel de santé comme figure de confiance. Notamment, le médecin traitant par le biais de formation aux enjeux de la communication auprès des jeunes par exemple
•  S’appuyer sur les réseaux sociaux pour proposer des informations aux jeunes là où ils ont l’habitude d’aller les chercher et dans un format qui les attire et leur donne envie d’en savoir plus

Pfizer, acteur engagé de la prévention

Pfizer, en tant qu’entreprise de santé, est engagé de longue date dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, la lutte contre l’antibiorésistance, le sevrage tabagique et la vaccination. Il est de la conviction du laboratoire que cette approche préventive en complément de solutions thérapeutiques est essentielle pour contribuer à allonger l'espérance de vie en bonne santé des Français. Ainsi Pfizer oeuvre à la sensibilisation des professionnels de santé pour les épauler dans cette démarche d’amélioration de la prévention santé chez les jeunes. En tant qu’acteur de prévention soucieux de jouer un rôle de partenaire engagé en santé publique, Pfizer a créé un comité dédié pour accélérer le développement de projets et initiatives liés à la prévention, tous domaines confondus.
Pour aller plus loin, Pfizer, au travers de son fonds de dotation Pfizer Innovation France, soutient le programme Prevent 2 Care Lab initié par la Fondation Ramsay Santé et INCO. Cet « accélérateur de la prévention santé » est un programme d’incubation à caractère non-lucratif qui propose un accompagnement et un soutien gratuit à des entrepreneurs et des associations dans le domaine de la prévention santé.

Pfizer Inc. : Des avancées qui changent la vie des patients

Chez Pfizer, nous nous appuyons sur la science et toutes nos ressources mondiales pour offrir aux patients des thérapies qui prolongent et améliorent considérablement leur vie. Nous recherchons la qualité, la sécurité et l’excellence dans la découverte, le développement et la production de nos médicaments et vaccins. Chaque jour, dans les pays développés comme dans les pays émergents, les collaborateurs de Pfizer sont engagés pour faire progresser le bien-être, la prévention et les traitements contre les maladies les plus graves de notre époque. Conformément à notre responsabilité en tant que leader des industries biopharmaceutiques, nous collaborons avec les professionnels de santé, les gouvernements et les populations locales pour soutenir et élargir l'accès à des solutions de santé fiables et abordables partout dans le monde. Depuis plus de 150 ans, nous nous efforçons de faire la différence pour tous ceux qui comptent sur nous. Pour en savoir plus sur nos engagements, vous pouvez visiter notre site internet www.Pfizer.fr et nous suivre sur Twitter : @Pfizer_France.

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Contacts presse

Pfizer - Virginie Saracino
Tél : 06 61 78 31 88
[email protected]

Références
1. Sondage Occurrence Health, auprès de 2 000 personnes âgées de 18 à 65 ans, du 5 au 11 mai, juin 2020
2. Décrochage en santé, comment accompagner les membres de la génération Z dans leur responsabilisation vis-à-vis de la santé ?, Monique Dagnaud, octobre 2020
3. Après quatre semaines enfermés chez eux, 46 % des 18-30 ans craignent pour leur santé mentale. Cela se manifeste par des coups de blues ou de déprime réguliers ou occasionnels pour 62 % d’entre eux. Ils sont 51 % à présenter des troubles du sommeil et 18 % des jeunes avouent même avoir des crises d’angoisse. Sondage suivi « Moi Jeune, confiné et demain ? », HEYME/20 Minutes/OpinionWay
4. Sondage Elabe, les arbitrages des Français face à l’épidémie de Covid-19, 6-7 octobre 2020.
5. Observatoire régional de santé, La santé des jeunes franciliens, septembre 2019 6. Depuis 2000, la part des 18-29 ans habitant chez leurs parents augmente à nouveau, INSEE, 31 janvier 2018
7. Baromètre 2020 sur les médias, Kantar/La Croix, janvier 2020

Le 16 novembre 2020
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