LE VRS, UN ADVERSAIRE MÉCONNU POUR LES SENIORS
Paris, le 21 octobre 2025 - Connu pour provoquer des bronchiolites chez les nourrissons, le virus respiratoire syncytial (VRS) peut aussi avoir des conséquences graves chez les personnes âgées.1 Pneumonies2, décompensations de maladies chroniques3, hospitalisations3… le fardeau de ce virus est sous-estimé notamment chez les plus de 65 ans4. Le Pr Olivier Guérin, gériatre et chef du pôle Réhabilitation Autonomie Vieillissement du CHU de Nice, alerte sur cette menace méconnue et rappelle l’importance de la prévention et les moyens aujourd’hui disponibles.
Un virus connu des pédiatres, mais pas des gériatres ?
« Le VRS est bien identifié par les pédiatres car il provoque de nombreuses bronchiolites chez les nourrissons1. Mais son impact chez les seniors est encore mal reconnu5, y compris dans le monde médical », constate le Pr Olivier Guérin, chef du pôle gérontologie au CHU de Nice. Pourtant, ce virus respiratoire peut causer de lourdes complications chez le sujet âgé1, en particulier lorsqu’ils présentent des comorbidités6.
« Ce qui nous alarme, c’est la sévérité potentielle des infections : des pneumonies, des hospitalisations, parfois des passages en soins intensifs.2 » Le VRS entraînerait plus de formes sévères que la grippe. On observe ainsi davantage de cas de pneumonies (28,8 % contre 17,2 % pour la grippe), de recours à l’hospitalisation (83,2 % contre 70 %) et d’admissions en soins intensifs (7,2 % contre 3 %).7
Le Pr Guérin insiste sur l’importance de mieux évaluer le poids réel de ce virus : « Nous avons besoin de données épidémiologiques plus solides en France, mais les premières données montrent que le VRS peut provoquer des complications aussi graves que la grippe saisonnière chez les plus âgés7. »
Pneumonie, décompensation… un fardeau sous-estimé
Chez les personnes âgées, une infection à VRS peut avoir de lourdes complications. « Ce virus peut décompenser une insuffisance cardiaque, une BPCO ou une autre pathologie chronique respiratoire3. Chez un patient dépendant ou déjà fragilisé, cela peut avoir un impact majeur, avec des pertes d’autonomie8».
Moyens de prévention : s’informer auprès de votre médecin
Face à un virus pour lequel aucun traitement curatif n’est disponible à ce jour2, la prévention est la meilleure arme. « Il ne faut pas oublier les gestes barrières1, en particulier pendant la période de pic de circulation hivernale du virus. Il faut réactiver les bons réflexes : port du masque en cas de symptômes, aération, hygiène des mains, protection des plus vulnérables1… »
Souvent sous-estimé, le VRS constitue pourtant un véritable enjeu de santé publique pour les sujets âgés4 en particulier avec des comorbidités6. « Il est important que chacun prenne conscience de sa capacité à agir », souligne le Pr Guérin. Se protéger, c’est aussi protéger les autres : les proches fragiles, les aidants, les patients atteints de maladies chroniques. En parler avec un professionnel de santé, c’est faire un pas de plus vers une prévention efficace et responsable.
Une campagne d’information menée à l’initiative de l’entreprise de santé Pfizer
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Sources