Prévention des méningites à méningocoque : seulement 17 % des parents perçoivent le risque pour leurs adolescents1
Paris, le 22 juillet 2025 - La France fait face à une recrudescence importante des infections invasives à méningocoque, avec un nombre de cas qui atteint des niveaux jamais observés depuis plus d’une décennie2. Ces infections, touchent notamment les nourrissons mais aussi les adolescents et jeunes adultes3. Malgré la gravité de la maladie3, seuls 17 % des parents perçoivent le risque pour leurs adolescents1. L'information et l'accompagnement des professionnels de santé ainsi que la sensibilisation des parents et des jeunes par l'intermédiaire de campagnes de communication représentent des axes fondamentaux pour améliorer la couverture vaccinale dans ces populations à risque.
Les adolescents : une population exposée mais peu sensibilisée
Les comportements sociaux des adolescents, tels que les rassemblements fréquents, la vie en groupe et les contacts rapprochés, sont particulièrement propices à la circulation de la bactérie4. En effet, la transmission est directe, interhumaine, par voie aérienne et est favorisée par la répetition et la proximité des contacts5. Pourtant, selon une étude de IPSOS pour le compte de Pfizer, seuls 17 % des parents semblent percevoir le risque infectieux et la possibilité que leurs adolescents développent une forme grave de la maladie, telle qu'une méningite1. Si 84 % abordent la vaccination avec leur enfant1, 57 % déclarent avoir du mal à s’y retrouver parmi les sources d’information1. Ce manque de clarté peut retarder une décision pourtant essentielle.
La vaccination : lorsqu’elle est recommandée, un levier majeur de prévention
Face à la gravité3et à la rapidité d’évolution des infections invasives à méningocoque6, la meilleure prévention reste la vaccination6. Depuis le 1er janvier 20257, la vaccination contre les méningocoques B et ACWY est obligatoire pour les nourrissons7. Pour les adolescents, la vaccination ACWY est recommandée entre 11 et 14 ans quel que soit le statut vaccinal, avec un rattrapage possible jusqu’à 24 ans révolus7. Par ailleurs, le renforcement de la vaccination des jeunes adultes prévoit également une vaccination contre le méningocoque B pour les 15 à 24 ans8.
Des mesures renforcées pour faciliter l’accès à la vaccination
Dans le cadre du renforcement de la stratégie nationale de lutte contre les infections à méningocoques, le ministre a annoncé le lancement d’une campagne de vaccination contre les infections invasives à méningocoque A, C, W et Y dans les collèges, dès la rentrée 2025. Cette campagne, combinée à celle déjà organisée pour la vaccination contre le papillomavirus (HPV), vise à faciliter l’accès à la vaccination pour tous les élèves de 11 à 14 ans, tranche d’âge concernée par les recommandations8. En proposant la vaccination directement au sein des établissements scolaires, l’objectif est d’améliorer la couverture vaccinale chez les adolescents et de limiter la circulation de l’une des principales bactéries responsables de la méningite.
L’extension des compétences vaccinales des pharmaciens d’officine, quant à elle, permet aux familles de choisir le lieu de vaccination le plus adapté à leurs besoins et de simplifier le parcours vaccinal des jeunes. En effet, 79 % des parents d’adolescents interrogés accepteraient que leur adolescent soit vacciné en pharmacie, signe que l’attente d’une solution pratique est forte1.
Les parents : un relais essentiel de la prévention
Parce qu’ils restent les premiers interlocuteurs de leurs enfants en matière de santé, les parents jouent un rôle clé dans la prévention. En vérifiant le statut vaccinal de leur adolescent, en s’informant auprès des professionnels de santé et en initiant le dialogue à la maison, ils peuvent contribuer concrètement à la protection de leur adolescent contre les méningites à méningocoque. Pour les accompagner, une campagne de sensibilisation est lancée par Pfizer, notamment à travers des supports ludiques et pédagogiques adaptés, disponibles sur les réseaux sociaux et médias. L’objectif est de faciliter le dialogue familial autour de ce sujet de santé publique majeur.
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